Capital risque : hausse des deals en Europe

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Le verdict est tombé : la régression annoncée des investissements constatée dans le monde depuis fin 2015 s’accélère en cette fin 2016. C’est KPMG qui le dit, à l’occasion de la livraison trimestrielle de son étude « Venture Pulse », qui décrypte les tendances du financement des startups par le capital risque à travers le monde.

Capital Risque : quels sont les enseignements à retirer ?

Le troisième trimestre 2016 (T3) a vu le nombre de deals (1983 au total) légèrement augmenter par rapport aux T1 et T2. Au total, la chute est de 16 % par rapport à 2015. Il y a également eu une baisse de 39 % des montants investis par rapport au troisième trimestre 2015 : 24,1 milliards au T3 2016 contre 39,6 milliards de dollars levés au T3 2015.
La stabilité des investissements en capital risque aux Etats-Unis (autour de 15 milliards de dollars) s’oppose à une forte chute en Asie (7,2 milliards au T3 2016 contre 15,4 milliards de dollars au T3 2015). En parallèle, l’Europe subit une légère baisse des investissements (de 3,2 à 2,3 milliards de dollars). Un résultat mitigé qui traduit le retard important de notre continent dans la compétition mondiale sur les montants levés, souligne KPMG.
Restons positifs car une hausse des deals a été constatée pour la deuxième période consécutive. Entre les premier et troisième trimestres 2016, 76 deals supplémentaires ont été enregistrés sur le vieux continent, pour un total de 9468 au T3.
Côté équipe de France, un total de 71 deals a été bouclé au T3 2016, ce qui représente un montant global de 300,5 millions de dollars. En tête de peloton, BlaBlaCar réalise avec 21 millions d’euros la plus grosse levée de fonds hexagonale. Sur la seconde marche du podium, Zenly suit de très près, avec une levée de 20 millions d’euros. Le bronze, enfin, est attribué à Alkemics, avec également quelque 20 millions d’euros.
Enfin, le corporate venture qui profitait d’une hausse de 27% entre le 4e trimestre 2015 et le 1er trimestre 2016, maintient sa croissance ce trimestre. Il représente désormais 28% des deals mondiaux, contre 24% un an plus tôt.

Europe : deals en hausse, investissements en baisse

Pour la deuxième période consécutive, le nombre de deals au troisième trimestre 2016 a augmenté en Europe. Contrairement à l’Amérique du Nord et l’Asie, où le nombre de deals continue de chuter, le vieux continent a pu compter près de 70 deals supplémentaires entre le premier et le troisième trimestre 2016 (passant ainsi de 9398 deals au T1 à 9468 au T3).
Malgré cela, l’Europe est frappée, comme l’Asie, par un recul des montants investis. Ceux-ci se sont en effet établis à 2,3 milliards de dollars au troisième trimestre 2016 pour 468 deals, contre 3,7 milliards un an plus tôt. Un résultat qui démontre également le retard important de notre continent dans la compétition mondiale sur les montants levés, précise KPMG.

Et les licornes dans tout ça ?

Selon KPMG, le taux de « naissance » mondial des licornes reste faible en ce troisième trimestre 2016 avec seulement 8 licornes, contre 25 un an plus tôt. L’Asie a ainsi connu un légère rebond avec quatre nouvelles licornes ce trimestre. L’Amérique du Nord a également vu la création de quatre licornes, tandis que l’Europe n’en a compté aucune pour le troisième trimestre 2016.
Au final, cette baisse de 68 % sur un an caractérise, selon KPMG, une tendance vers des valorisations plus réalistes des sociétés. Plutôt que d’atteindre le statut de licorne le plus tôt possible, les entreprises obtiennent à la place des évaluations sur du plus long terme.

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