Crowdlending : le nouvel eldorado pour l’épargnant ?

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Le Crowdlending finance l’économie réelle, mais à quelles conditions et avec quelles garanties pour l’épargnant ? Dans la nébuleuse des startups ayant émergées sur ce créneau, différents modèles co-existent. Pour en savoir plus, FinTech Mag a rencontré deux acteurs majeurs de ce marché : Vincent Ricordeau, CEO de Lendopolis et Cyril Tramon, CEO de WeShareBonds. Ils seront tous deux au Salon des Entrepreneurs, ce jeudi 2 février à 14h30, pour débattre.
Après KissKissBankBank et hellomerci, Lendopolis est le troisième pilier du groupe européen leader du financement participatif. Que propose-t-elle ? « D’investir dans l’économie réelle » explique Vincent Ricordeau, son co-fondateur et CEO, avec sa gouaille légendaire. « De prêter à des entreprises moyennant un taux d’intérêt. Tous les mois, tu es rémunéré de ton prêt à hauteur de 5 % à 10 % en fonction de la note de risque attribuée. Plus le prêt est de longue durée, plus le risque est élevé, plus il est rémunéré. La logique de rémunération est indexée sur le profil de risque. Si la boite se plante, tu perds ta mise de fonds, mais si ça marche, tu peux bénéficier d’une rendement important. À ce jour, 10 millions d’euros ont été investi sur environ 150 entreprises. Après deux ans, le taux de défaut est de 4 %. En diversifiant bien son portefeuille, un particulier peut atteindre un rendement de 8 %, ce qui, conjugué au taux de défaut de 4 %, assure au final un rendement de 4 %. »

Une nouvelle forme d’épargne

Jusqu’ici, comme produits d’épargne, il y avait l’assurance-vie, le livret A, l’immobilier… Mais pas le financement de l’économie réelle. « Lendopolis participe à une culturation de la population vis-à-vis de l’épargne », soutient Vincent Ricordeau. Les motivations des particuliers investisseurs sont d’ailleurs diverses : « il y a ceux qui investissent par typologie de secteurs d’activité ou par région, les autres en fonction du potentiel sexyness de la boîte ou du niveau de prise de risques. Notre ambition est que les épargnants reprennent le pouvoir sur l’argent. »
« Sur quelques centaines de dossiers de financement reçus par mois », poursuit-il, « nous en sélectionnons environ 10 %, soit deux à trois candidats au financement par semaine. Pour les choisir, nous regardons les performances financières passées et anticipons les futures. Nous nous appuyons aussi sur la réputation de l’entreprise et des ses dirigeants. Les sociétés choisies ont plus de 2 ans, elles sont à l’équilibre financier ou en phase de l’être et leur chiffre d’affaires tourne en général CA autour d’un millions d’euros. »

La question du statut CIP agréé par l’AMF

Aujourd’hui simple intermédiaire en financement participatif (IFP), Lendopolis envisage un upgrade. « Grâce au nouveau statut CIP (conseiller en investissement participatif) », explique Vincent Ricordeau, « nous allons pouvoir utiliser de nouveaux outils comme les actions et les obligations et faire évoluer nos souscripteurs de prêteurs à actionnaires. » Le statut CIP élève notamment le plafond de la mise engagée, relevé à 2,5 millions d’euros pour le porteur de projet. Un changement d’échelle en perspective pour Lendopolis qui, conformément à son statut IFP, plafonne aujourd’hui à 2 000 euros par mise de fonds.
« Chez WeShareBonds, on a fait ce choix dès l’origine», explique son CEO et co-fondateur Cyril Tramon, « car nous avions déjà créé une société de gestion et nous pensions qu’une plus grande exigence du contrôle et de l’encadrement, allait dans le sens de l’histoire. » Et d’insister sur la plus grande garantie du CIP, qui vaut bien, selon lui, que l’épargnant prenne 15 minutes au lieu de deux pour s’inscrire.

Un crowdlending libre ou dirigé ?

Si Lendopolis entend de son côté « redonner aux épargnants le pouvoir sur l’argent », chez WeShareBonds, on privilégie le conseil : « nos ambitions sont les mêmes » explique Cyril Tramon, seule notre approche diffère.« De notre point de vue, la recherche du résultat ne doit pas être confiée à la masse – la crowd – mais aux gens dont c’est le métier, les analystes. Pour réduire le risque, il faut diversifier, et pour diversifier et avoir plusieurs lignes de crédit, ça prend du temps, et les gens ont autre chose à faire que d’acheter des crédits. Notre métier, au fond, consiste à démocratiser cette classe d’actifs. Voilà ce qui me fait lever le matin » raconte avec enthousiasme Cyril Tramon. Pour soumettre aux prêteurs les données suffisantes permettant de rationaliser leur investissement, WeShareBonds mise donc sur le recrutement de spécialistes de l’analyse de crédit.
Autre élément différenciant, alors que la plupart des plateformes se positionnent sur le créneau des TPE, WeShareBonds vise le financement des PME. « L’avantage est qu’elles disposent d’une note de la Banque de France qui permet de mesurer le risque et de l’intégrer au taux d’intérêt. »

Des commissions et un engagement du fonds très variables

WeShareBonds se distingue dans un marché où il est courant d’empiler sans complexe des frais de gestions confortables et des commissions de distribution généreuses. « Chez WeShareBonds, en moyenne 92 % de l’argent va dans les projets, alors que dans les fonds réservés aux particuliers, il n’est pas rare que seuls 50 à 70 % soient investis, ce qui n’est pas sans conséquences sur les rendements ».
Enfin, les actionnaires et l’équipe de WeShareBonds co-financent vraiment les projets : « actuellement au moins 70 % des montants investis le sont par le fonds, et 30 % par le public », un engagement de nature à rassurer l’épargnant pour son CEO. « Dans les fonds réservés aux particuliers, il est rare que l’équipe et les actionnaires des sociétés de gestion engagent plus de 1% des fonds. »
Pour arbitrer les débats, rendez-vous ce jeudi 2 février de 14h30 à 16h au Salon des Entrepreneurs – Amphithéâtre Bleu – Niveau 2

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