Les fintechs, apps addictives de demain ?

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La viralité, les digital natives sont nés avec. Et cela n’a pas échappé aux concepteurs d’applications sociales. « Gamifier » les services leur permet d’attirer les plus jeunes. Leurs apps deviennent de véritables outils culturels qui séduisent désormais toutes les tranches d’âges.
Transposée sur un tout autre marché, la Fintech, cette stratégie ne pourrait-elle pas se révéler gagnante ? « Nouveau » segment de marché de la finance, la Fintech passionne et suscite un réel engouement auprès des investisseurs.
Les débats sont nombreux pour mieux comprendre ce nouvel acteur : allié des banques ou concurrent ? Sécurisé ou faillible ? Une adaptation réglementaire est-elle nécessaire ? Et doit-elle être plus ou moins stricte ?
Une certitude au milieu de ces questions : les fintechs font beaucoup de bruit et amassent des financements non négligeables.

La France, l’autre pays des fintechs

En Europe, c’est Londres qui bat des records d’investissement (900 millions $ investis dans les fintechs l’an dernier). La France tire de plus en plus son épingle du jeu (21 millions $ investis en 2014 et 71 millions $ en 2015) et de nombreux experts se montrent optimistes quant à l’avenir des fintechs françaises. C’est en tout cas les prédictions de John Chambers qui parle de la France comme de la prochaine Silicon Valley.
Néanmoins, les études menées sur les fintechs françaises reflètent un manque d’engouement de la part des utilisateurs et un décalage entre les investisseurs et les potentiels utilisateurs : « nos pépites sont encore sous-utilisées par les français, ce qui s’explique par une notoriété encore faible vis-à-vis du grand public » – Etude Deloitte, La fintech à la française, mars 2016
Les fintechs françaises peuvent-elles gagner la confiance et faire de l’hexagone un leader européen ?

Une solution : Cibler les générations plus jeunes !

Et comment ? En améliorant leur accès aux services financiers.
Les 18-25 ans possèdent un rapport très complexe avec les banques et l’argent en général. Adolescents lors de la crise financière de 2008, la plupart n’ont en tête que la réalité de l’instabilité financière et la vision d’un système bancaire parfois inefficace et pauvre en matière de conseil.
Les grandes institutions bancaires font peur et les conseils ne sont pas adaptés aux besoins des petits revenus, ceux des jeunes. Lorsque le solde du compte ne dépasse pas un certain montant, les solutions de gestion d’épargne et d’investissements sont basées sur des principes standardisés qui ne conviennent pas aux usages de cette population. Résultat : la confiance n’est plus de mise entre les jeunes et les institutions bancaires.
Les 20-25 ans sont peu ou pas représentés dans les services bancaires. Il n’ont pas ou peu de culture financière, ce qui finit par avoir un impact sur leur gestion patrimoniale. Penser néanmoins qu’ils y seraient indifférents serait une grave erreur. Dans une étude menée par le CSA en 2014, 57% des jeunes moins de 25 ans souhaitent mettre de l’argent de côté. En outre, seulement 6% d’entre eux considèrent l‘épargne comme peu importante.
Lorsqu’on leur demande pourquoi ils ne sont pas à l’origine de leur épargne, 80% répondent qu’ils n’ont pas eu le choix et 15% déclarent ne pas y avoir pensé, selon une étude Gaultier et Associé.
Faute d’utiliser les services adaptés, par manque d’information mais aussi de moyens, les jeunes sont peu à l’aise avec les services financiers tels que l’investissement, l’épargne ou la gestion de compte. Pire, il les délaissent.

À vos apps Fintech !

En simplifiant et en optimisant l’accès à des services financiers auparavant réservés aux experts, les fintechs démocratisent l’accès à la finance. Elle se positionnent comme un intermédiaire alternatif qui familiarise avec la culture et les offres de services financiers disponibles.
Grâce à la précision et à l’efficacité du profiling, les fintechs proposent des produits et services personnalisés pour chaque client. Des clients de plus en plus jeunes, séduits le plus souvent par des outils ergonomiques qui pourraient à terme parler le même langage qu’eux.
Si les jeunes représentent une population encore peu ciblée par ces services, leur appétit digital constitue un point de relai idéal pour les fintechs. Plus que de simples clients, les millenials, par le mécanisme de la viralité, pourraient bien devenir de véritables ambassadeurs de services ou de produits financiers.
Si l’on en croit l’évolution des apps phares, la génération X a pris l’habitude de se mettre dans les pas de la génération qui lui succède, celle des millenials.
Gageons que les fintechs françaises saisissent le train des apps en marche.

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