Gestion de portefeuille : les startups à l’assaut

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Dans les Échos, deux récents articles donnent un coup de projecteur sur les fintechs qui s’attaquent au marché de la gestion de portefeuille. Que doit-on en retenir ?

Les retraits d’agrément en hausse

D’abord que le nombre de sociétés agréées par l’AMF a chuté en 2015. De 634, le nombre d’agréments est passé à 627. Un léger recul, le premier depuis 2009, qu’on pourrait à première vue interpréter par une baisse des demandes. Loin d’être le cas, ce recul s’explique d’abord par une hausse des retraits d’agrément.
Si le nombre de sociétés créées tend à diminuer, la gestion de portefeuille est poussée par une forte dynamique entrepreneuriale : les deux tiers des nouvelles créations d’entreprises gèrent des fonds d’investissement alternatifs, hors gestion d’actions cotées.
Mais la directive européenne AIFM est passée par-là et a poussé ces acteurs non régulés à se faire agréer par l’AMF. Tout comme les taux bas, qui les ont orienté vers des classes d’actifs non traditionnelles comme l’immobilier, le capital investissement, ou la création de fonds de prêts à l’économie.
Parmi ces jeunes pousses, des noms à consonance familière pour les lecteurs de FinTech Mag : Lendix, Younited (ex-Prêt d’union), mais aussi Advize, Yomoni, FundShop, Marie Quantier ou encore Finansemble.fr sur le front patrimonial.

Replacer l’utilisateur au coeur de sa gestion de portefeuille

Le point commun de ces startups ? Offrir des services financiers optimisés à moindre coût. Parce qu’ils sont de leur temps, et que la notion d’expérience utilisateur est le mantra d’aujourd’hui, ces acteurs placent tous l’épargnant au centre de leur modèle, avec la volonté de lui offrir des placements conformes à son profil de risques.
Si la directive en a instauré l’obligation, la notion de transparence est la pierre angulaire de ces nouveaux modèles.
Comme l’explique Mathieu Hamel, fondateur de Marie Quantier, aux Échos, « nous apportons une réponse à tous ceux qui, déçus par leur conseiller bancaire ou autre intermédiaire, cherchent à mixer performance et transparence en gardant la main sur leurs actifs sans pour autant les surveiller comme le lait sur le feu. » Ils utilisent pour cela les fameux « robots advisors » dont FinTech Mag s’est déjà largement fait l’écho.
Résultat : « l’établissement de diagnostics macroéconomiques et une météo des marchés, à partir desquels nous construisons un portefeuille optimal, déclinable en une infinité de possibles selon les profils de risque », détaille Mathieu Hamel.
Si le périmètre (Marie Quantier et Yomoni se sont étendus depuis peu à l’assurance-vie), les cibles, et les modèles de revenus sont variables, tous ces acteurs sont animés par l’objectif d’apporter sur le marché des solutions d’épargne sur mesure, interactives et optimisées à moindre coût.
Grand bien leur en a pris, car côté AMF, si les critères de l’agrément n’ont pas changé, le contrôle opéré sur la solidité des business plans a été renforcé. Statistiquement, obtenir un agrément AMF, c’est avoir près de 90 % de chance de passer le cap des trois ans.
On a vu pire horizon.

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