Authentic Blockchain convertit les comptables à la blockchain

Contenu sponsorisé

Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Lancée en 2021 et basée à Toulouse, la fintech Authentic BlockChain vise à éliminer la falsification des documents officiels, en proposant aux professionnels du droit et du chiffre d’inscrire leurs écrits dans la blockchain. Son président et fondateur, Thierry Arnaly, sera présent à la Paris Blockchain Week, le 23 mars.

Experts-comptables et blockchain. Le mélange peut paraître surprenant, mais selon Thierry Arnaly, président et fondateur d’Authentic BlockChain, il est l’avenir des professionnels du droit et du chiffre. Lancée en avril 2021, la fintech toulousaine permet aux avocats, comptables et autres notaires de figer des documents juridiques dans la blockchain, afin d’éviter leur falsification. Le PDG sera présent à la Paris Blockchain Week, le 23 mars, au Campus Cyber, à la Défense.

Tout commence lors du premier confinement. À cette période, les professionnels du droit et du chiffre ne peuvent plus rencontrer leurs clients qu’en visioconférence. Bilans annuels, titres de propriété, contrats, testaments, reconnaissances de dettes ne peuvent plus être échangés que numériquement. “Avec cette digitalisation forcée, il y a eu une envolée immédiate de la fraude”, explique Thierry Arnaly. Le futur fondateur d’Authentic BlockChain dirige alors une autre start-up qu’il a également créée, et qui est à destination des notaires : FoxNot. “J’ai été sollicité par des notaires, des experts comptables, des avocats, en recherche de solution”, raconte-t-il. Ingénieur en mathématiques de formation et travaillant depuis 25 ans dans la sécurité informatique, il se penche sur la technologie informatique de la blockchain, qui est alors en train d’émerger.

Aussi simple que le cloud

Le principe de la fintech est très simple. Par un seul glisser-déposer, les professionnels peuvent inscrire un document dans la blockchain. Seule l’empreinte numérique du document, une suite de 32 caractères, y est écrite. “Parce que si je mettais le document dans la blockchain, tout le monde pourrait le lire”, explique Thierry Arnaly. Une fois le document inscrit, il ne pourra ainsi plus être modifié par quiconque, et les risques de falsification et de fraude s’envolent. “Je vous envoie un fichier par mail, et vous calculez de nouveau sur l’empreinte numérique. Vous comparez avec ce qu’on a stocké dans la blockchain. Vous voyez que c’est la même chose, et vous vous dites que le fichier n’a pas été falsifié lorsqu’il m’a été transféré”, complète-t-il. La start-up propose également un service qui permet de transférer entre plusieurs interlocuteurs un document avec cette sécurisation.

Avec son système de glisser-déposer, Authentic BlockChain mise sur la simplicité, pour “dépoussiérer” les métiers du chiffre et du droit, qui utilisent très peu ce type de technologie. “Il faut qu’ils utilisent la blockchain de façon aussi simple qu’on peut utiliser le cloud”, affirme le fondateur de l’entreprise.

Un selfie contre l’usurpation d’identité

La fintech insiste également sur la sécurité. Pour contrer l’usurpation d’identité, elle utilise une vérification très poussée au moment de l’inscription d’un utilisateur. “Lorsque vous utilisez Autentic BlockChain, vous êtes censé être un professionnel du droit et du chiffre. C’était important pour nous d’être sûrs que “Maître un tel, avocat à Bordeaux”, ne soit un petit malin qui se fait passer pour lui”, affirme Thierry Arnaly.

Le parcours d’inscription a donc été méticuleusement réfléchi. Les personnes souhaitant s’inscrire sur la plateforme doivent d’abord inscrire leur métier, et où ils l’exercent. Leurs éléments d’identification leur sont ensuite demandés. Puis, ils doivent envoyer un selfie ainsi qu’une photo de leur carte d’identité. Sur le selfie, il doivent tenir un numéro reçu précédemment par SMS. “Comme ça il n’y a aucune triche possible”, explique le président de la fintech. “Et chez nous il y a quelqu’un qui fait le contrôle. Qui va confirmer si la personne du selfie ressemble à celle sur la photo d’identité. Ou que l’endroit où elle affirme travailler est le même que celui inscrit sur la carte d’identité”, ajoute-t-il. Authentic BlockChain appelle aussi la personne sur son téléphone, pour vérifier les informations instruites lors de l’inscription.

Si le confinement et toutes ses contraintes semblent lointains aujourd’hui, Thierry Arnaly assure que ses services ont encore de beaux jours devant eux. “Il y a des habitudes qui ont été prises”, affirme-t-il. “La digitalisation de tous les secteurs de la vie s’est accélérée avec une utilisation accrue par les professionnels”. D’autant plus que selon l’entrepreneur, “le piratage a augmenté. On estime que pour les notaires, la fraude est aujourd’hui de l’ordre de 3 millions d’euros par semaine”, soutient-il.

D’autres professions à embarquer

La fintech, qui compte pour le moment une centaine d’utilisateurs, “pourrait s’étendre à d’autres professions”, selon son fondateur. “Nous avons déjà été sollicités dans le secteur de la santé, de la finance”, affirme-t-il. Côté tarifs, la start-up mise sur des abonnements, qui correspondent à 30 centimes par documents envoyés. L’abonnement le plus demandé par les utilisateurs est ainsi celui de 900 euros par an hors taxes, pour 150 documents inscrits dans la blockchain par mois.

L’entreprise est également “en train de rentrer dans une nouvelle phase commerciale, qui est celle de la mise en œuvre des partenariats”. Comme par exemple avec l’éditeur pour experts-comptables MyUnisoft. “À partir du mois juin, des logiciels pour experts-comptables vont embarquer notre service”, explique Thierry Arnaly. Une façon de propulser leurs services aux professionnels déjà habitués à utiliser ces dits logiciels.

Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

La newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter, pour ne rien rater des grandes tendances et des transformations du secteur !