Comment les start-ups s’adaptent-elles à la pandémie de COVID-19 ?

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Les start-ups sont apparues comme des moteurs clés de la croissance économique et de la création d’emplois et sont souvent des catalyseurs d’innovations radicales dans différents secteurs économiques. Elles sont devenues des symboles de quelque chose d’énergique, de frais et d’innovant. Selon Statista.com, environ 15 % de la population française exprime son intérêt pour le lancement de sa propre activité. Du point de vue socio-catégoriel, environ 46 % des salariés et managers préfèrent travailler dans des start-ups. Quant à ceux qui n’ont pas l’intention de créer leur propre entreprise, plus de 50 % des directeurs financiers et administratifs ne nient pas leur grand intérêt à travailler avec les start-ups. Les entrepreneurs contemporains sont convaincus que la collaboration a un impact positif sur leurs perspectives de carrière futures. Elle peut être bénéfique pour acquérir de nouvelles connaissances et compétences, créer des synergies et atteindre les objectifs poursuivis.

COVID-19 | Des temps de crise pour l’économie

Avec la découverte du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) en 2019 et la pandémie qui s’en est suivie, les sociétés et les économies ont connu un véritable choc. Dans certains pays, en particulier ceux de l’OCDE, l’immatriculation de nouvelles entreprises a considérablement diminué. La pandémie de COVID-19 a réduit la création de nouvelles start-ups, mis en péril leur survie et limité leur croissance. L’écosystème européen des start-ups n’a pas été épargné par la crise qui a frappé les économies du monde entier. Les bouleversements massifs causés par la pandémie ont anéanti les bénéfices de nombreuses start-ups et mis les investisseurs en capital-risque sur la touche. Près de la moitié (49 %) des startups européennes se sont tournées vers des banques pour obtenir des prêts soutenus par le gouvernement, tandis que 43 % ont gelé l’embauche, selon une enquête récente réalisée par LocalGlobe and Dealroom (données 2020).

L’adaptation des start-ups au COVID-19

La crise économique, provoquée par la pandémie de coronavirus, touche de manière disproportionnée les ménages à faible revenu et les petites entreprises. Imaginez que vous devez licencier des salariés, que vous ne pouviez pas recevoir d’investissements et que les flux de revenus s’assèchent. Que devez-vous faire pour sauver votre entreprise et l’aider à survivre ? Les personnes travaillant pour des start-ups étaient conscientes des risques associés à la gestion d’une petite entreprise. Pourtant, personne ne peut tout planifier au maximum, compte tenu du caractère imprévisible de certaines circonstances. Les risques que le COVID-19 a entraînés pour les jeunes entreprises et les PME sont beaucoup plus importants que pour les grandes entreprises. Les fondateurs de start-ups font face à des déficits d’investissement, à la nécessité de changer rapidement et de s’adapter aux nouveaux business plans, ils optent souvent pour des changements d’espace de travail, et, en plus de cela, ils doivent apprendre à gérer leurs équipes (souvent, à distance). Généralement, les start-ups doivent appliquer une stratégie complexe pour « respirer » en ces temps troubles de récession économique mondiale.

D’un point de vue financier, il est essentiel que les gestionnaires de start-ups comprennent comment gérer les niveaux de trésorerie et l’épuisement des liquidités. Ils doivent, pour certains projets, chercher des moyens de réduire leurs coûts au minimum. S’agissant de la France, un grand nombre de start-ups (et en particulier celles opérant dans le secteur technologique) qui ont été lancées au cours des cinq dernières années ont demandé des subventions R&D. Beaucoup d’entre elles ont également dû licencier des salariés ou suspendre provisoirement leurs contrats de travail. 

Les start-ups ont tendance à innover en interne, transformant la façon de mener leurs affaires et rendant l’environnement de travail moins dépendant des espaces de travail physiques. Ainsi, de nombreuses personnes se tournent vers les méthodes de numérisation pour maintenir le flux de travail à un niveau correct. Dans le même temps, la communication avec les coéquipiers est extrêmement importante, si vous, en tant que chef de projet, souhaitez que votre équipe reste connectée et motivée. 

La France ne laissera jamais tomber ses start-ups

Le modèle de développement de la start-up est très vulnérable aux perturbations de l’économie, c’est indéniable. Afin de soutenir l’écosystème des start-ups du pays lors de la crise de la COVID-19, le 25 mars 2020, Cédric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, a annoncé le lancement d’un plan d’aide de 4 milliards d’euros. Cela fait au moins trois ans que le gouvernement français consacre des investissements substantiels à l’écosystème local des start-ups, dans le but de voir le nombre de projets augmenter dans un avenir proche. Pour autant, dans le contexte de la pandémie de COVID-19, ces fonds avaient un autre motif : aider les jeunes entreprises à résister aux tempêtes économiques et à éviter les risques de faillite. 

En 2019, les start-ups françaises ont levé environ 5 milliards d’euros, soit une somme record dans la « French Tech ». En outre, elles ont créé 25 000 emplois au cours de la même année, ce qui représente environ 10 % des créations nettes d’emplois dans le pays. Cela atteste que les startups ont réussi à anticiper l’impact de la pandémie de coronavirus. Le pays reste attaché à ses citoyens et tient à aider les entreprises, en particulier aux premiers stades de leur développement.

Néanmoins, les start-ups ne tournent pas uniquement autour du travail, tout est aussi affaire d’environnement. Lorsque vous développez un projet en France et que vous êtes en quête d’une solution d’espace de travail optimale, la location de bureaux à Toulouse peut être la réponse. L’écosystème des start-ups toulousaines se classe 4e en France et 205e au niveau mondial, selon les données publiées par Startupblink.com. Les start-ups les plus populaires, qui ont été récemment introduites dans la ville, touchent aux domaines du développement logiciel et des données, du marketing de contenu, du commerce électronique, de la robotique, etc. Elles font de la ville un foyer d’opportunités, prêt à accueillir toute initiative visant la croissance professionnelle dans une communauté de start-ups florissante. 

De la difficulté naît toujours l’innovation, et chaque crise a généralement deux visages. La plupart des experts estiment que la pandémie de COVID-19 ouvre un monde de possibilités. Nous parlons ici du facteur « survie du plus fort », ou du mieux adapté, qui éliminera les entreprises incapables de soutenir la concurrence. En outre, la crise renforcera les écosystèmes de start-ups, en rendant les liens entre les start-ups plus robustes et les régulateurs moins hostiles, et en resserrant les marges de manœuvre entre les différents écosystèmes d’entreprises. 

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