Convergence autour de l’Open Banking à CAP-IT

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CAP-IT s’est tenu les 21 et 22 mars à Paris. L’occasion de prendre le pouls des acteurs des banques et des assurances et savoir où ils en sont du côté du digital.

Sur la direction à suivre, les violons s’accordent au diapason de l’Union qui oriente, règlement par règlement, l’écosystème européen. Mais sur la méthode, les avis divergent et se heurtent aux réalités du marché européen, unique mais morcelé.

Cap sur le “tout-open”

Open banking, open insurance, open data : ne cherchez plus le mot clé de CAP-IT 2023. Mais cette approche tout ouvert se heurte à des limitations : des acteurs frileux et une mise en place peu coordonnée qui se retrouve souvent limitée à des acteurs choisis, loin encore du “tout-open”. Côté technique, des barrières pourtant surmontables comme le manque de standardisation du format des données continuent de complexifier la tâche.

C’est souvent ce manque d’interopérabilité qui s’impose comme challenge principale. Lorsque l’API d’un acteur n’est pas compatible avec celle de l’autre, lorsque les packs de données de deux acteurs se présentent dans des formats différents : tout cela crée de la friction dont l’écosystème pourrait bien se passer. Si l’on prend toutefois un pas de recul, le message global est clair : “ça arrive, l’UE bosse dessus, il faut s’y mettre avant que ce soit la réglementation qui force à passer le cap”.

L’omnicanalité pour pallier à la diversité des habitudes

L’objectif, payer de manière simple, partout et sur internet. Meghan Lenaers (Qori) relève “une vraie demande des commerçants qui veulent aller vers plus de simplicité”, avant d’ajouter “le paiement, c’est pas leur métier. Eux veulent pouvoir accepter tous les clients sans se poser la question du moyen de paiement.”

Harmoniser les pays européens va prendre du temps. Pareil pour la prise en compte des cryptomonnaies. Une question d’habitude du consommateur, qui peut varier du tout au tout d’un pays à l’autre. Pour certains, la solution est dans l’omnicanalité, quitte à mutualiser certaines ressources pour y arriver. Hélène Altisen (MyMoneyGroup) prend l’exemple des distributeurs automatiques (DAB) en Allemagne et émet une suggestion pour les quelques 48 000 DAB qui maillent le territoire français. “Les banques allemandes ont fondé une société d’exploitation des DAB commune en marque blanche. Leurs agences permettent à tout utilisateur de retirer, mais surtout de conserver un maillage fin permettant un large accès au cash tout en diminuant drastiquement les coûts relatifs à ces agences physiques”. Simplifier les méthodes pour multiplier les options, voilà finalement la tendance majeure qui ressort du salon.

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