“Dédier sa vie aux autres” Alexandre Mars, investisseur philanthrope

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Invité de la 28e édition du Salon Patrimonia, qui se tenait à Lyon les 30 septembre et 1er octobre derniers, Alexandre Mars est revenu sur son parcours d’entrepreneur à succès. L’occasion de comprendre comment concilier finance et philanthropie, mais aussi recherche de rendements économiques et respect de l’environnement. Retour sur sa conversation pour le moins inspirante avec Capucine Graby.

L’entrepreneuriat, un moyen d’atteindre la liberté financière pour Alexandre Mars

Comme s’il avait été “appelé” dès son plus jeune âge, Alexandre Mars a compris très tôt qu’il voulait dédier sa vie aux autres. Pour lui, la question était plutôt de savoir comment y parvenir. Dans un contexte où la réussite se matérialisait d’abord par l’autonomie financière, il décide de se lancer dans l’entrepreneuriat. “C’était un moyen pour moi de gagner ma liberté, je voulais les moyens financiers de mes ambitions“, se souvient l’entrepreneur, qui admet que la manière d’envisager la réussite a bien évolué depuis. “Il y a 20 ans, réussir c’était avoir le plus de zéros possibles sur son compte en banque, avoir un véhicule de fonction et un bureau à soi… Aujourd’hui, les jeunes aspirent bien plutôt à partager leur bureau et à trouver un équilibre de vie, pas forcément à Paris“, constate Alexandre Mars.

Parti aux Etats-Unis en 2010 pour faire changer d’échelle PhoneValley, une société de marketing mobile qu’il avait créée en 2002, l’entrepreneur français expérimente une autre vision de l’entrepreneuriat. “Aux Etats-Unis, la notion d’échec est très différente de ce que l’on peut voir en France : les Américains préfèrent investir en vous s’ils savent que vous avez échoué“. Au contraire, en Europe, la conception de l’échec et du risque qui en découle en dissuade plus d’un·e de se lancer…

“Ne pas attendre d’avoir l’idée du siècle pour entreprendre”

Alexandre Mars met ici le doigt sur l’écart entre les aspirations des Français·es et leur capacité réelle à se jeter dans le bain. Comme il le montre dans son livre Ose !, la crise a suscité un désir de changement et de nombreuses vocations entrepreneuriales. Sur les 11 millions de personnes qui déclaraient vouloir se lancer en tant qu’entrepreneurs au sortir du premier confinement, seul un million a sauté le pas. En cause ? Le sentiment d’illégitimité qui habite la plupart des aspirants entrepreneurs lorsqu’ils n’ont pas d’idée suffisamment originale pour se lancer. Pour Alexandre Mars, c’est un faux problème : sur les cinq entreprises qu’il a créées, une seule était réellement basée sur une innovation de rupture. Pourtant, toutes ont fonctionné.

L’entrepreneur français prend l’exemple de l’auto-entreprise. “Les auto-entrepreneurs prouvent qu’il n’y a pas besoin d’avoir l’idée du siècle pour se lancer, ni de lever des millions d’euros ou encore d’être à Station F pour être heureux !“, décrète l’entrepreneur à succès. “La beauté de l’entrepreneuriat, c’est qu’il y a autant de façons de faire que d’entrepreneurs !

Etre entrepreneur, c’est mettre son unicité au service des autres

La façon de faire d’Alexandre Mars, c’est de monter des projets alignés avec sa “mission transcendante” : aider les autres. En 2014, à la suite d’un déclic, l’entrepreneur comprend que le fait de devenir travailleur social n’est pas son seul moyen de parvenir à remplir cette mission. Il réalise, au détour d’une conversation, qu’il peut utiliser son unicité (à savoir : l’entrepreneuriat et sa capacité à comprendre les évolutions de marché) pour la mettre au service des autres. Après avoir mené une étude de marché pour comprendre ce qui empêche les gens de donner davantage, il identifie trois points bloquants : l’absence de confiance dans l’utilisation des fonds, le manque de temps et de connaissance.

Il crée la fondation Epic aux Etats-Unis avec l’idée d’injecter dans le domaine de la philanthropie la confiance qui baigne le monde de la finance . Avec son équipe d’experts, il sélectionne des projets portés sur l’enfance et la jeunesse dans le monde entier. “Pour la première fois de ma vie, j’ai lancé un projet sans aucun modèle économique derrière“, avoue Alexandre Mars. Sa fondation investit l’intégralité de l’argent donné par les philanthropes, les frais de fonctionnement étant auto-financés par l’entrepreneur.

Un fonds pour soutenir les entreprises qui font du consommateur un citoyen

C’est précisément pour permettre d’auto-financer la fondation Epic qu’Alexandre Mars a créé Blisce, le premier fonds d’impact certifié B-Corp, qui investit dans des scale-up BtoC en Europe et aux Etats-Unis. Au travers de ses participations (26 au total), le fonds tente de répondre à la question suivante : comment le consommateur va-t-il consommer dans les prochaines années ? “Le sens et l’ESG sont au cœur du modèle de Blisce“, explique Alexandre Mars. “Fondamentalement, nous cherchons à cerner la mission des entreprises par rapport à leur environnement”.

Et ce qu’il observe, en direct de Patrimonia, c’est que les entreprises dans lesquelles Blisce souhaite investir lui demandent également des comptes : “D’où vient cet argent ?” “Qui sont vos investisseurs ?”… Autant de questions qui attestent, selon Alexandre Mars, de l’évolution des priorités des consommateurs mais aussi de ses clients. À charge aux Conseillers en Gestion de Patrimoine, qui constituaient l’essentiel du public venu écouter l’entrepreneur à succès, de prendre en compte les exigences de plus en plus pressantes de leurs clients. “Aujourd’hui, le consommateur est devenu citoyen : tous les jours il vote, avec sa carte bleue“. On peut dire qu’Alexandre Mars est un entrepreneur qui a le sens de la formule.

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