Les 5 infos Fintech qu’il ne fallait pas rater au mois d’août

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Avis au camp des aoûtiens : vous avez délaissé votre bureau le mois dernier et avez besoin d’aide en cette semaine de rentrée pour vous reconnecter avec l’actualité de la Fintech ?
Nous vous avons préparé un résumé des 5 infos essentielles du mois d’août ! (et pour ceux qui veulent aussi rattraper le retard de juillet, c’est par ici)

1. Facebook souhaite proposer de la gestion bancaire via Messenger

Pour ce faire, le réseau social s’est rapproché de grandes banques américaine (comme JP Morgan Chase ou Wells Fargo) dès 2017 afin de construire son nouveau service de gestion de gestion de compte via la messagerie instantanée Messenger.
L’enquête originelle du Wall Street Journal met le doigt sur un sujet sensible : les informations que les banques seraient susceptibles de partager avec Facebook pour un tel service concernent les soldes de compte courant ou encore transactions par carte. Un réel questionnement sur le partage et la confidentialité des données pour les usagers.

2. L’autorité financière britannique créé un réseau mondial pour réfléchir au cadre réglementaire des Fintech

La Financial Conduct Authority s’est entouré de 11 organismes de régulation pour mettre en place un “bac à sable” à l’échelle internationale, le Global Financial Innovation Network. L’objectif est d’assurer le meilleur environnement possible pour tester des solutions Fintech qui veulent s’implanter au-delà des frontières. Pour ces startups, le défi est d’arriver à implanter des produits en local en respectant le cadre légal des différents territoires.
Parmi les pays représentés se trouvent les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, Singapour ou encore Hong-Kong, mais aucun autre organisme européen (à part bien évidemment le Royaume-Uni) n’en fait partie !

3. La Banque Mondiale lève 70 millions de dollars grâce à la blockchain

C’est la première fois qu’une institution de taille réalise un emprunt reposant sur la technologie de la Blockchain : à l’origine, la transaction espérée était de 36 millions de dollars et c’est le double qui a finalement été levé. Pour comparaison, la Banque Mondiale lève au total plus de 50 milliards par an.
L’objectif pour la Banque Mondial en utilisant cette technologie est de diminuer ses frais de gestion car elle doit enregistrer l’ensemble des souscriptions auprès de différents agents à l’international. La blockchain a été hébergée dans les serveurs de Microsoft, partenaire de l’opération et l’obligation a été créée et distribuée par la banque australienne Commonwealth Bank of Australia. Pour l’anecdote, l’opération a été baptisé Bond-i pour Blockchain operated new debt instrument (mais aussi un clin d’oeil à la plage de Bondi Beach près de Sydney).

4. La néobanque britannique Monzo en passe de devenir une licorne

La startup, créée en 2015 à Londres a fait parler d’elle au mois d’août car elle s’apprête à rejoindre le cercle des licornes européennes, valorisées à plus d’un milliard de dollars. Le Financial Times a annoncé une levée de fonds pour Monzo de plus d’1,5 milliard de dollars auprès de plusieurs investisseurs. En novembre 2017, la néobanque était alors valorisée à 356 millions de dollars : en moins d’un an, elle a quadruplé sa valorisation !
La célèbre carte bancaire rose peut se vanter de rallier chaque semaine 18 000 nouveaux clients et atteindra bientôt le million de clients. 

5. Les cryptomonnaies font de plus en plus d’adeptes : tour du monde de l’actu bitcoin du mois d’août

Ce n’est pas une info, mais plusieurs, qui nous permettent de dire que le bitcoin n’a pas pris de vacances en ce mois d’août. Les dernières nouvelles :

  • Le Venezuela est premier pays au monde à avoir lancé sa cryptomonnaie, le Petro (février 2018). Fin août 2018, le président Nicolas Maduro a donné l’ordre aux banques nationales d’adopter cette monnaie virtuelle : le rôle du Petro est ici de pallier à la suprématie du système financier américain.
  • Suite aux nouvelles sanctions américaines, l’Iran se lance à son tour dans le développement de sa propre cryptomonnaie. L’objectif ici est de contourner les sanctions et sortir de son isolement économique.
  • Un partenariat entre deux structures financières technologiques (Cointree et Gobbill) permettra aux australiens de payer leurs factures en cryptomonnaies.
  • Le minage des bitcoin représente 1% de la consommation mondiale en énergie : soit l’équivalent de 30 centrales nucléaires à plein régime. C’est ce que rapporte dans son rapport le spécialiste en informatique Arvind Narayanan au Comité des Énergies et des Ressources Naturels du Sénat américain.
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