« Les gens ont besoin de comprendre dans quoi ils investissent » Alexandre Laing, Tudigo

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La communauté d’investisseurs de la plateforme de financement participatif bordelaise Tudigo (ex Bulb In Town) a mobilisé plus de 25 millions d’euros à date pour le développement et la croissance de TPE et PME françaises. Désormais leader en France en equity crowdfunding, la plateforme confirme ainsi le succès de son repositionnement vers des projets conciliant pérennité économique et impact écologique.

Tudigo est une entreprise qui approche de ses 10 ans d’activité. « Ça commence à être un dinosaure dans le secteur fintech et crowdfunding », sourit Alexandre Laing, fondateur de la plateforme. Leur activité a commencé sur le crowdfunding sous la forme du don contre don. Les projets portés se trouvaient plutôt dans les secteurs traditionnels : l’agroalimentaire, les vins et spiritueux, etc. Tudigo s’est vite imposé comme une plateforme très « locale » dans la façon de fonctionner, dans la distribution des produits, mais aussi dans la localisation des investisseurs par rapport aux projets.

« Puis le covid est arrivé. Nous avons eu un gros coup d’arrêt de janvier à septembre. Les boites qu’on accompagne ont bien tenu, mais ça nous a amené à réfléchir. Une de nos associées faisait beaucoup de lobbying interne sur le sujet de la transition écologique. Ça avait commencé à faire son chemin chez nous. » Parmi leurs objectifs se trouve celui d’aider les boites à lancer leur transition. L’idée est de financer des entreprises qui sont déjà positionnées pour les aider à grandir et à prendre des parts de marchés à celles qui ne sont pas vertueuses, et à aider les autres à s’améliorer. « Nous ne voulons pas travailler sur les 5% qui sont complètement « green », mais plutôt travailler sur les 95% restants et les aider à s’améliorer de 20 à 30%. On aura plus d’impact comme ça. C’est comme ça qu’est née la réflexion. »

Les sujets de circuit court, de proximité étaient déjà naturels chez Tudigo. « Nous faisions du crowdfunding local, puis nous avons ajouté par-dessus ça tout une couche de tech, de digital. C’est le tournant que nous avons pris en septembre 2020 en s’axant complètement sur la partie investissement. Puis on a vu l’entreprise décoller. »

Une sélection de projets stables et pérennes

« De manière générale, on va prendre des boites qui ont une bonne traction commerciale et qui ont un horizon de rentabilité atteint ou proche, car notre audience d’investisseurs est très large avec des gens qui ont besoin de comprendre dans quoi ils investissent. » Selon Alexandre, le modèles des startups qui vivent par levées de fonds successives commence à ralentir. Tudigo préfère en rester loin et chercher des entreprises avec un modèle économique qui tient la route, qui permet de dégager de la rentabilité, et surtout des entreprises qui ont déjà un impact positif établi ou qui sont entrain de prendre un virage vers la transition. « Nous mettons également en place une charte d’engagement. Toutes les entreprises de notre portefeuille vont devoir faire un bilan carbone annuel et atteindre des objectifs définis. »

Une plateforme pour investisseurs raisonnables

Tudigo est plutôt pensé pour des entrepreneurs aguerris, mais de plus en plus de néo-investisseurs s’y essaient. Beaucoup sont chefs ou anciens chefs d’entreprise. « On a beaucoup d’investisseurs qui vont chercher des projets futuristes orientés tech, et d’autres qui préfèrent des projets sur des business traditionnels, que ce soit en obligataire ou en actions. Surtout, deux tiers des investisseurs cherchent en premier lieu à ne pas perdre de l’argent. Ils aiment le sens, ils veulent du rendement, mais surtout ils ne veulent pas perdre. » Pour les profils d’investisseur « VC » classique optant pour la stratégie « j’investis dans 10 boites qui feront 1 milliards avec 9 qui vont au tapis », Tudigo n’est pas forcément la plateforme adaptée. Pour ceux qui seraient plutôt sur du 9/10 qui tiennent debout, ils devraient réussir à trouver leur bonheur sur la plateforme. « C’est peut-être dû au message qu’on promeut et aux dossiers qu’on sélectionne », analyse Alexandre.

« On travaille de plus en plus avec des CGP car ils se rendent compte que nos produits intéressent leurs clients. En ce qui concerne le dispositif 150-0 B-TER (ndlr : le régime qui permets aux investisseurs des reports de l’imposition sur la plus-value en cas de réinvestissement) par exemple, on a des solutions qui s’y prêtent bien. On propose une levée de fonds et demi par semaine, il y a du choix, choix ça veut dire diversification, meilleur rendement, dilution du risque. » 

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