Luxhub accompagne les acteurs européens vers l’Open Banking

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Création, publication et gestion des API, standardisation des données : les défis techniques sont nombreux pour passer à l’Open Banking.

Fondé par quatre banques luxembourgeoise, puis rejoint par une quarantaine d’autres banques européennes, Luxhub est une plateforme d’API qui propose d’accompagner les acteurs dans leur transition vers l’Open Banking. “Pour des acteurs d’une taille moins importante, ça demande de l’investissement et des ressources conséquentes”, relève Anne-Sophie Morvan, Head of Business & Legal affairs pour Luxhub. Luxhub met par exemple à disposition de ses clients le package XS2A, qui permet d’assurer la conformité à la DSP2. “On accompagne sur toute la partie publication, gestion des consommateurs, et également mise à jour pour suivre les évolutions réglementaires.

Le défi de l’Open Banking

Si l’Open Banking attire l’ensemble des acteurs, c’est encore une marche qui se franchit étape par étape. Un “challenge qui demande de s’ouvrir”, commente Anne-Sophie Morvan. D’autant que bien souvent, “open” s’écrit encore en pointillés. “On a un certain nombre d’API qui sont sur notre plateforme mais pas totalement ouvertes. Certains établissement veulent avoir cette capacité de publier à destination de certains partenaires commerciaux uniquement”.

Pourtant, la propagation de l’Open Banking ouvre doucement la porte à des cas d’usage prometteurs comme l’initiation de paiements, qui fait concurrence à la carte bancaire. “On ressent tout de suite la baisse des coûts, elle est quantifiable. C’est un retour sur investissement rapide.

C’est surtout une transition qui va s’accélérer sous l’influence du régulateur européen, qui va “demander aux compagnies d’assurance et banques d’ouvrir plus de données. On accompagne les acteurs là dedans, pour les convaincre d’ouvrir leurs données ou au moins de mettre à disposition des services.

La difficile harmonisation européenne

Cette intervention du régulateur est parfois nécessaire pour mettre la machine en marche en Europe. “Il y a des différences majeures dans les habitudes du consommateur qui font que des services vont peut être se propager plus lentement qu’aux Etats-Unis. Là bas, le mouvement existe depuis longtemps, il n’y a pas eu besoin d’une régulation. La pression des consommateurs a poussé les acteurs à s’ouvrir d’eux-mêmes.

Elle tire cette analyse de sa propre expérience dans plusieurs pays. “Cette différence est due à la diversité des habitudes d’un pays à l’autre. J’ai étudié en Allemagne, et pour moi l’initiation de paiements était quelque chose de normal ! La France est bizarre sur la prévalence des cartes de crédits.

Pour Anne-Sophie, qui souligne que les Etats-Unis envisagent malgré tout une régulation similaire à la DSP2, “on a parfois un peu peur de la régulation, mais ça met en place un cadre et ça sert d’inspiration pour les autre pays, ce qui peut nous aider à développer nos activités dans d’autres parties du monde. Le fait d’avoir une réglementation unifiée permet de parler d’une seule voix.”

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