Un monde de la finance qui va piquer… ou pas

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2022 vient de s’effacer. Encore quelques emails de bonne année, encore quelques sms et quelques souhaits par-ci, par-là. 2023 est là. Et la montagne semble bien plus haute que prévu.

Alors que deux générations complètes, plus de 10 millions d’actifs, vivent dans un monde où l’argent ne coûte rien et ne rapporte rien depuis 20 ans, l’inflation fait son retour. Un retour en fanfare puisque les prévisions les plus raisonnables prévoient 6,5 % d’augmentation des prix pour cette année, après une année 2022 à 8,8 % ! La violence du choc est telle que personne n’en a vraiment conscience… Comme dit l’adage, l’important n’est pas la chute c’est l’atterrissage. Et c’est prévu en 2023.

Suivant la même tendance, les taux bancaires, presque négatifs il y a encore quelques trimestres, s’établissent à plus de 3% pour un taux sans risque… L’accélération de la montée de taux est telle que le taux d’usure, empêchant les banques de prêter à un taux trop élevé aux particuliers, n’a pas pu suivre et ferme de fait les portes du crédit. Ajoutons à cela des banques qui disent “devenir plus sélectives” dans l’octroi de leurs prêts, coupant l’herbe sous le pied des particuliers souhaitant acquérir leur résidence principale, et des entreprises souhaitant continuer à croître… Et que dire de ces milliards d’euros de “PGE” qui ont irrigué les entreprises françaises et qui vont devoir être remboursés?

Il aura suffi des velléités du va t’en guerre moscovite pour ruiner cette fameuse reprise en V qui se dessinait à la sortie de la COVID…

L’immobilier, qui reste le canari dans la mine, semble commencer à souffrir, à peine remis de l’arrêt subi en 2020/21. Les prix vont se réajuster d’un coût du crédit devenu plus élevé, de matières premières et de main d’œuvre plus chère… Et pas de manière mesurée.

Quant à la “StartUp Nation” qui vit à coup de milliards de capitalisation, elle est en train d’atterrir brutalement en licenciant à tour de bras ces mêmes profils tech qui s’arrachaient tels des mercenaires, à coup de centaines de milliards d’euros de salaires et de bonus…

Dans un pays qui voit systématiquement le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, il faut s’attendre à ce que la rue concentre les mécontentements, oubliant un peu vite la générosité de l’Etat quand il s’agissait de protéger les salariés en pleine crise mondiale. Au moins, nous avons encore une économie qui fonctionne pour nous lamenter contrairement à certains voisins européens qui en sont encore à rebâtir pierre à pierre, ou à nos “amis” anglais, relégués en seconde division économique.

C’est pourtant un monde d’opportunités qui s’ouvre à nous, il va juste falloir sérieusement changer notre logiciel. C’est ainsi en tout cas que nous allons, ici, voir ce nouveau monde qui vient, avec avant tout, l’impact en ligne de mire.

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