Bientôt 3 ans que la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a été votée par le gouvernement français ! L’occasion de revenir sur les enjeux de la finance verte et sur les avancées de la France et de l’écosystème Fintech sur le sujet.
La finance verte est un bien joli terme, évocateur de bonnes intentions, mais savez-vous vraiment ce qu’il recouvre ?
La finance verte définit tous les produits financiers qui ont pour objectif de soutenir des objectifs écologiques, dont la transition énergétique.
Parmi ces produits, on trouve les obligations vertes (les green bonds) qui désignent les emprunts émis sur le marché, par une organisation privée ou publique, dans le but de financer sa transition énergétique, un projet à bénéfice environnemental. Les green bonds ont le même système de prix que les obligations classiques et le même profil de risque mais permettent d’associer au rendement financier un impact environnemental positif.
On trouve également le marché carbone parmi les actions de la finance verte : ce mécanisme permet d’échanger des droits d’émission de CO2 de la même façon que des titres financiers. Il a pour vocation d’inciter les pays à réduire leurs émissions de CO2 et à investir dans des technologies propres.
L’Etat français a légiféré en faveur de la transition écologique et énergétique afin que l’action du secteur financier soit compatible avec les objectifs climatiques de l’accord de Paris. Nous allons bientôt fêter les 3 ans de l’article 173 de la loi du 17 août 2015, selon lequel les entreprises, investisseurs et gestionnaires d’actifs doivent publier tous les ans les informations sur leur prise en compte des risques liés au changement climatique. La France est le 1er pays à rendre obligatoire la publication de leurs contributions aux objectifs climatiques et des risques financiers associés.
Un article du Monde (décembre 2017) parle du marché des green bonds comme d’un “domaine où tout reste à faire, ou presque”. Il souligne un cadre réglementaire flou, un marché encore embryonnaire (895 milliards de dollars d’encours d’obligations vertes sur les 226 000 milliards de dollars de dettes dans le monde, selon l’Institute of International Finance), et des besoins d’investissement trop grands.
La responsable des green bonds chez HSBC Europe affirme toutefois que la France est en avance sur le domaine de la finance verte. Dans le classement mondial des arrangeurs d’obligations vertes, on retrouve en première place le Crédit Agricole (60 opérations en 2017, soit 7,9 milliards de dollars), suivi de la HSBC et de BNP Paribas. Et d’après une enquête de la HSBC (octobre 2017), la France est n°1 en Europe et n°3 dans le monde sur le marché des green bonds. Belles performances pour la France depuis la législation du gouvernement !
Parmi les startups françaises qui agissent en faveur de la finance verte :
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