Une des plus grosses ICO de tous les temps qui s’avère être une arnaque et une fraude à 600 millions de dollars (ICO d’Arisebank 2017-2018)?
Une des plus importantes plateformes d’échanges piratée qui ferme du jour au lendemain, avec une dette de 650.000 Bitcoins (MtGox, 2014)?
Un collaborateur d’une des plus grandes pool de minage qui vole 4736 Bitcoins (Nicehash, 2017)?
Le patron d’un des plus importants sites d’informations, de formations et de trading français qui part sans payer ses collaborateurs et sans indemniser ses clients (CryptoAnalyse, 2018)?
Une ICO censée verser des dividendes importants à ses détenteurs de jetons, et qui n’en verse pas (Envion, 2018)?
De faux fonds d’investissement français dérobent (au moins) 31 millions d’euros à plus de 700 épargnants (d’après l’AMF, 2018) ?
Une cyberattaque avec une demande de rançon en Bitcoin? (Atlanta, Mars 2018)[/highlight][/vc_column][/vc_row]
En juillet 2018, l’UFC Que Choisir consacrait un article aux arnaques financières, mettant en garde :
“Que ce soit sur Internet ou ailleurs, les arnaques financières fleurissent, pleines de promesses alléchantes visant à soutirer de l’argent à des épargnants. Offre exceptionnelle mais limitée dans le temps, rendements miraculeux, objets rares mais peu chers… Tous les arguments sont bons pour inciter les futures victimes à investir rapidement dans des produits à très haut risque, ou qui n’existent carrément pas.”
Forex, diamant, vins, livres anciens, forêts, vente pyramidale…. tout y passe !
Les demandes de rançons en Dollars ou en Euros continuent d’affluer suite à des cyber-attaques, comme pour celle de WannCry en 2017 qui demandait 300$ par personne.
Les levées de fonds “traditionnelles” par crowdfunding n’y échappent pas:
“Le régulateur met en garde le public contre les activités du site internet https://crowd-partners.com/ qui incite les épargnants à investir dans différentes solutions de placement frauduleuses et utilise abusivement le label « Plate-forme de financement participatif régulée par les autorités françaises », sans bénéficier des autorisations nécessaires.”
Ou encore “L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) met en garde le public contre les activités du site Internet https://france-eco.net qui se présente comme une plateforme de financement participatif dédiée aux projets de développement durable gérée par la société FranceECO SA. Cette société se présente abusivement comme une société « prestataire de services d’investissement (PSI), agréée Entreprise d’Investissement par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution », sans bénéficier des autorisations nécessaires.” (source)
Est-ce pour autant qu’il ne faut plus placer son argent auprès de fonds d’investissements ? Ou arrêter de faire le crowdfunding ? Non bien sûr. Et il en est de même avec le crypto monde.
Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain et, avant de remettre en question l’utilité, le bien fondé et le potentiel du crypto monde, regardons bien s’il s’agit de la chute d’un des piliers fondamentaux de ses technologies ou tout simplement d’une erreur humaine comme il en existe dans tous les secteurs.
Comme dans “le monde réel”, faire ses propres recherches, être autonome, être responsable de ses décisions et de ses actes d’achat, ne pas se précipiter, demander aux crypto entreprises de rendre des comptes à leurs utilisateurs ou investisseurs, restent toujours selon moi le meilleur moyen d’y participer sereinement.
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