« Êtes-vous inquiet à l’idée de confier votre argent et votre business à un étranger ? » C’est ainsi que Stéphanie Biron, la fondatrice et dirigeante de Prismea, a débuté le talk qu’elle animait jeudi 4 novembre sur la scène du WEB SUMMIT à Lisbonne. Toutes les néo banques sont touchées par la problématique de la lutte contre la fraude bancaire mais personne n’en parle. La fintech lyonnaise, Prismea, lève ici le voile et détaille le solide process de lutte contre la fraude bancaire mis en place.
Il faut dire que le sujet est porteur. La digitalisation dans le monde bancaire est un sujet central notamment auprès de la clientèle professionnelle. Dans certaines banques en ligne, plus de la moitié des demandes d’ouvertures de comptes émanent de fraudeurs : blanchiment d’argent, travail dissimulé, usurpation d’identité, etc. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les dirigeants d’entreprises hésitent à se tourner vers les néobanques se demandant comment profiter des avantages d’une banque en ligne tout en gardant l’esprit tranquille.
Bien sûr, les mentalités évoluent. Les dirigeants de TPE et de PME veulent désormais davantage de flexibilité et d’efficacité lorsqu’il s’agit d’utiliser leur compte professionnel et leur gestion financière. Ils veulent des fonctionnalités simples et rapides d’accès pour faciliter leur activité au quotidien. La crise sanitaire a bien évidemment joué un rôle d’accélérateur dans ce domaine. En réponse à cette demande croissante, les acteurs de la banque en ligne se sont lancés dans une course à l’acquisition de nouveaux clients professionnels. Mais cela ne doit, néanmoins, pas se faire au détriment de la lutte contre la fraude bancaire.
Mettre en place de solides processus de lutte contre la fraude est donc indispensable pour établir un lien de confiance avec les vrais clients professionnels. Cela demande de maîtriser les derniers outils technologiques, mais aussi de proposer un accompagnement humain et une vraie expertise bancaire. « Nous luttons activement contre les tentatives de fraudes. Nos procédures de contrôle impliquent une supervision humaine qui s’ajoutent aux outils digitaux que nous utilisons pour détecter les fraudeurs et protéger nos vrais clients » détaille la dirigeante de Prismea.
Elle poursuit en expliquant qu’il est essentiel de garder un temps d’avance sur les fraudeurs. Cela passe notamment par la mise en avant des apports de l’intelligence artificielle (IA) aux outils de vérification en termes de fiabilité.
La banque digitale va s’imposer plus que jamais comme un outil indispensable pour les professionnels. Mais à une condition : la technologie doit s’accompagner d’une réelle expertise bancaire pour apporter un service sûr. Se limiter à appliquer la réglementation ne suffit pas. Dans un monde digital, l’ingrédient le plus important pour le succès à long terme, c’est la confiance.
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