A l’occasion de sa nouvelle édition 2017, Trustech s’est prêté au jeu des questions/réponses avec FinTech Mag. Intelligence artificielle, Big Data ou encore blockchain, découvrez l’analyse complète des experts de la conférence !
FinTech, vers toujours plus de paiements numériques
Sous le nom de FinTech (Financial Technology), on désigne les changements structurels et la numérisation du secteur des services financiers permettant ainsi la mise en place de nouveaux types d’accords et de procédures dans les domaines bancaires classiques.
En ce qui concerne la France, le plus important segment de FinTech est celui des paiements numériques, dont la valeur globale d’investissement devrait atteindre 80 milliards d’euros en 2016.
Confiance et data management
Le plus grand challenge reste de convaincre les utilisateurs de l’aspect sécurisé des réseaux et plus particulièrement du cloud. Les principales problématiques de sécurité concernent la gestion de l’identité, la fuite des données (causée par plusieurs acteurs partageant des ressources physiques), le contrôle d’accès, la protection virtuelle des machines, la sécurité des données fixes et la prévention des attaques sur les autres canaux.
Cette confiance dans le cloud computing passera sans aucun doute par l’utilisation de la cryptographie pour sécuriser l’identité et la confidentialité des données, mais aussi par des technologies telles que la signature numérique, la biométrie et le contrôle d’accès pour assurer l’intégrité des données.
Au-delà des paiements numériques, les FinTech s’adressent à un large éventail de technologies et de services tels que la blockchain, le Bitcoin, les plateformes de trading, de peer-to-peer (échange de devises en espèces), de financement de capitaux, de crowdfunding et de consommation collaboratives qui acceptent les paiements de tiers, les solutions intelligentes de point de vente, les marchés en ligne pour les gestionnaires de fonds, etc.
La Directive Européenne sur la monnaie électronique – entrée en vigueur dans tous les pays de l’UE en 2011 – vise notamment à permettre le développement de nouveaux services innovants et sûrs pour la monnaie électronique. Cependant, certaines dispositions encore trop restrictives nuisent à l’essor du marché de la monnaie électronique en freinant l’innovation technologique. Les opportunités commerciales pour les FinTech resteront limitées tant qu’elles n’auront pas accès aux services bancaires de base…
Trustech c’est deux événements en un :
Nouveau en 2017 – RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
L’initiative “Business Beyond Borders” a été lancée par la Commission européenne pour aider les entreprises à développer leur marché à l’international.
Cette année, TRUSTECH, organisera des rendez-vous d’affaires gratuits pour tous ses participants (exposants, sponsors, congressistes, visiteurs). Ces rencontres permettront aux entreprises d’établir un premier contact décisif avec des entreprises de leur secteur venues du monde entier.
Nouveau en 2017 : FOCUS SUR LES PAYS NORDIQUES
Une série de RDVs organisés aux Danemark, en Suède, en Norvège et en Finlande ayant pour but de nouer des partenariats et d’avoir un pavillon de startups nordiques sur TRUSTECH 2017 !
Cette année encore des keynotes de haut niveau :
Et toujours Les Trophées SESAMES :
les prix de l’innovation récompensent chaque année les exposants les plus innovants dans les catégories suivantes :
Deux tendances majeures sont en lumière pour la 1ère fois sur TRUSTECH 2017:
Depuis plusieurs mois, les médias se font régulièrement l’écho de la révolution que représente l’adoption des technologies d’intelligence artificielle par les banques. Celles-ci concernent bien évidemment les clients, mais aussi les activités internes comme le trading, et deviennent l’un des socles de la transformation du secteur bancaire.
L’arrivée de ces interfaces « en langage naturel » de collaboration et/ou d’aide dans les banques n’a en soit rien de très surprenant. D’ailleurs, elles se développent un peu partout, sur certains sites Web et de plus en plus sur les enceintes connectées comme Echo d’Amazon, Home de Google ou la plus récente HomePod d’Apple. Le développement du langage naturel est effectivement un des chantiers prioritaires ces dernières années, mais ce n’est qu’un début. Le but de ces intelligences artificielles est aussi et surtout, à terme, de devenir proactives mais aussi de traiter d’énormes volumes de données en quasi temps réel.
L’intelligence artificielle n’est donc plus un sujet prospectif, mais bel et bien une réalité qui a déjà commencé à répandre son empreinte dans le monde de la finance et de la banque. Faut-il en avoir peur ? La question revient régulièrement et ne trouvera une réponse que dans les expérimentations. Mais un équilibre entre humains et technologies sera probablement la clé de la réussite.
Du concept de « big data » nous évoluons progressivement vers celui de « full data ». C’est une manière de dire que la donnée sous toutes ses formes, mais aussi ses méthodes (son extraction, son traitement, son partage, etc.), est un pivot central de toutes les organisations quelles qu’elles soient. Mais une entreprise, un individu esseulé n’est rien face à l’immensité de l’océan numérique. Si bien que pour mieux collaborer et échanger, le concept d’API (Interface de programmation) devient de plus en plus commun, apportant certaines valeurs comme l’échange donc, mais aussi la transparence et le respect de certains standards.
Une révolution s’est produite dans le monde des API récemment. C’est la standardisation des interfaces, avec des contrats prédéfinis et une assurance de la pérennité notamment, qui a permis leur essor. Nous avons assisté à une sorte d’industrialisation du secteur. Car tout est question de confiance ! En trame de fond, la popularisation des API dites « RESTful » a également participé à leur démocratisation. Les « API REST » sont en fait un style d’architecture informatique pensé pour les systèmes distribués. Elles trouvent donc naturellement leur place dans le Web et ailleurs, en apportant une certaine standardisation que l’on peut résumer par l’obtention, le placement, la publication et la suppression des données. Les géants d’Internet, Amazon, Facebook, Google et consorts, font tous appel à ce genre d’API qui sont par nature modulaires.
Les API se retrouvent donc caractérisées par une notion de confiance entre celui qui propose ses biens et/ou tout ou partie de son patrimoine informationnel, et celui qui va les utiliser.
Les API sont utilisées dans les banques depuis plusieurs années, mais en grande majorité pour des usages internes pour faire interagir leurs différents systèmes bancaires construits traditionnellement en silos. Mais l’essor des « FinTechs » les pousse à s’ouvrir pour innover elles aussi. Et pour discuter, dialoguer et travailler avec ces jeunes entreprises prêtes à bouleverser leur métier, les API deviennent la voie royale.
Depuis plusieurs mois, le secteur de l’immobilier est en crise. Inflation, taux d’intérêt très hauts,…
Une fuite des capitaux vers le marché financier américain, des politiques européennes qui se contredisent,…
C’est une tendance qui se confirme au fur et à mesure des années. L’utilisation des…
Rendez-vous le mercredi 22 mai pour l'édition 2024 d'Investment Day organisé par Finance Innovation !…
Le jeudi 25 avril, Finance Innovation vous accueille au Campus Cyber à Paris pour un…
Venez découvrir et participer à la première édition de Talent for finance, un événement organisé…
This website uses cookies.