Bahreïn veut devenir le hub régional de référence en matière de Fintech

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Comme les autres pays du Golfe, l’État de Bahreïn s’engage dans la diversification de son économie. Le pays vient ainsi d’inaugurer Bahrain FinTech Bay, un campus dédié aux startups de la finance. Pourquoi alors choisir ce secteur plutôt qu’un autre ? Parce que ce petit royaume du Golfe persique souhaite devenir le phare régional de la Fintech.

Bahrain FinTech Bay : c’est quoi exactement ?

Bahrain FinTech Bay constitue à la fois un incubateur et un lieu de coworking. Sa vocation ? Attirer les jeunes entrepreneurs et les startups de la finance à investir dans cet archipel de 36 iles. Comme le souligne David Parker, « Bahrain Fintech Bay est le plus grand hub de la Fintech de la région Moyen-Orient–Afrique du Nord ». Le directeur exécutif en charge des services financiers du Bureau de développement économique du Bahreïn ajoute également que le pays « a l’ambition de développer son écosystème et de devenir… le laboratoire d’essai de la région. »
Ce campus occupe le même immeuble que le siège d’Arcapita Bank (une firme d’investissement spécialiste de la finance islamique, NDLR). Il couvre ainsi un espace de 1000 m2 dans ce bâtiment moderne de Manama, la capitale du Bahreïn. Le groupe singapourien FinTech Consortium se chargera de sa gestion. À noter que parmi les partenaires fondateurs de cette structure, on retrouve de grosses boites de renom. À savoir BNP Paribas, American Express, Cisco, Microsoft et Roland Berger.

Faire de Bahreïn le Singapour du Golfe de la Fintech avec une « sandbox » règlementaire à l’appui

Grâce à l’équipe dédiée aux Fintech qu’il a créée, la banque centrale de Bahreïn a pu instaurer une « sandbox » règlementaire. Et ce, pour une durée de 9 mois. Ce « bac à sable » règlementaire a déjà permis en quelques mois à de jeunes pousses de faire leurs premiers pas. Il en est ainsi de la startup britannique Tramonex qui mise sur la technologie Blockchain pour les transferts internationaux. Il y a également la startup émiratie Now Money (transfert d’argent mobile pour les migrants, NDLR).
D’après le site Angel List, la plus petite économie des pays du Golfe compte une soixantaine de startups. David Parker ajoute qu’elles se concentrent « notamment dans l’univers du paiement, par exemple PayTabs. » Selon encore lui, Manama souhaite devenir le « Singapour du Golfe pour la Fintech grâce à un régulateur favorable à l’innovation ». Il faut noter que « Bahreïn a été pionnier dans la finance islamique dès les années 1970 et c’est aujourd’hui le premier pôle régional de la finance islamique et le deuxième dans le monde, derrière la Malaisie. »
En outre, bien que le montant de l’investissement gouvernemental soit confidentiel, le projet peut compter sur les subventions du royaume pour deux ans. Ce centre pourra d’ailleurs recevoir jusqu’à 45 startups, qu’elles viennent de la région ou de l’étranger. Par ailleurs, parmi les fintechs qui s’y sont déjà installées, il y a la jordanienne Labiba — chatbots — et les américaines RobustWealth — gestion de fortune —, OffrBox — transactions immobilières sur la Blockchain — et Sigma Ratings (évaluation des risques corporates par l’IA, NDLR).
Bref, Bahrain Fintech Bay promet d’ores et déjà un grand changement dans le milieu de la finance de la région. Et qui sait du monde de la Fintech en général.
 

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