Transformation numérique : la guerre des talents est lancée

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Pour Yann Pelvet, spécialiste du recrutement dans le secteur bancaire, les banques et les Fintech recherchent des profils similaires : des spécialistes en statistique, en big data et en marketing digital. Pour attirer ces talents, les banques revoient leur mode de recrutement. Elles doivent aussi gagner en agilité.

Si le marché de l’emploi en général reste morose, certaines compétences n’ont jamais été aussi recherchées. C’est le cas des métiers du digital, particulièrement recherchés par les entreprises initiant leur transformation numérique. Selon l’Union Européenne, si 280 000 emplois liés au numérique n’ont pas pu être pourvus en 2012 à cause du manque de candidats, plus du double l’ont été en 2015 ! Dans le seul domaine des big data, McKinsey a évalué cette carence à 200 000 professionnels pour les seuls Etats-Unis. Les entreprises se battent pour séduire des spécialistes du marketing digital, et les experts de l’expérience utilisateur et la data visualisation sont aujourd’hui les plus prisés. Mais les banques ne sont pas seules sur la ligne de départ, ces nouveaux profils intéressent la quasi-totalité des secteurs d’activité aujourd’hui… La course aux talents numériques est bien lancée !

Les banques de détail cherchent de plus en plus de jeunes diplômés de grandes écoles. Jusqu’ici ces profils étaient plutôt candidats auprès des banques d’investissements, mais aujourd’hui les premières tentent de les séduire en leur proposant des postes à responsabilité dans la banque de réseau.

Pour attirer les profils numériques, les banques revoient leurs modes de recrutement. Elles investissent massivement les réseaux sociaux orientés recrutement (LinkedIn et Viadeo) ou généralistes (Facebook, Twitter…) et mettent l’accent sur l’interactivité avec des « Tchats », des outils vidéos ou des témoignages de salariés.

Face aux Fintech, les banques doivent se démarquer pour attirer les profils numériques spécialisés en marketing digital, en statistique ou en big data. Mais il est difficile pour elles de se démarquer face à ces startup qui bénéficient de leur « aura tech » et qui ont, selon Yann Pelvet, des stratégies de rémunération bien plus souples que celles des grands groupes. Et de conclure : « elles ont ainsi une vision plus pragmatique qui contraint les banques à être plus agiles ».

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