La bourse Suisse continue ses expérimentations blockchain… avec le Nasdaq !

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Encore une nouvelle collaboration pour la bourse suisse et le Nasdaq. Cette fois-ci, les deux bourses vont utiliser la technologie blockchain pour faciliter les échanges de gré à gré ou OTC de produits structurés.

Blockchain et bourse suisse : une histoire qui marche bien

Depuis septembre 2016, la SIX, en collaboration avec des entreprises et des universités comme La Haute École de Lucerne et Swisscom, utilise la blockchain lors d’échanges de gré à gré pour les actions suisses. Pourquoi ? Les institutions financières et les bourses commencent à réaliser l’opportunité de la blockchain et ne veulent pas rater le train en marche. En janvier dernier, Mathias Bucher, responsable de ce projet expliquait : « La technologie blockchain permet de garder le caractère bilatéral des transactions tout en réduisant les délais de clearing/settlement et en étant conforme à la règlementation qui a évolué ». Selon un porte-parole de la bourse suisse : « SIX veut engranger de l’expérience dans des cas concrets ».
Mais ce n’est pas tout. La bourse suisse estime que la blockchain permet de garder la confidentialité des utilisateurs. Ainsi, les personnes qui n’ont pas de droit de regard ne peuvent accéder aux fiches d’identité des clients. Selon la Haute École de Lucerne, le projet est une réussite. Forte de ce succès, la bourse suisse renouvèle l’expérience aux côtés du Nasdaq en visant un marché plus gros.

Bourse suisse et Nasdaq : un tandem qui repense les transactions boursières

Avec la maturité de la blockchain, la bourse suisse étend ses ambitions sur les échanges de gré à gré de produits structurés. Par quelle méthode ? SIX et Nasdaq vont développer un MVP ou Minimum Viable Product, un système qui permet de tester et de développer rapidement un produit de placement pour accélérer son time-to-market. Pour cela, les transactions vont être enregistrées sur des registres distribués ou distributed ledgers, une sorte de registre virtuel décentralisé où chaque transaction est un bloc ajouté aux blocs précédents.
Après la crise financière de 2007/2008, les produits structurés — titres de dette, parts de fonds — ont vu leur opacité mise sur la sellette et leur accessibilité réduite. Et c’est là tout l’avantage de la blockchain. Elle permet de régler la problématique liée au transfert de propriété des parts de fonds. Comment ? En réduisant le cout des transactions tout en optimisant leur sécurité et leur transparence, et ce sans passer par une unité centrale. Le défi consiste à repenser la distribution des fonds et à réduire les risques grâce à une automatisation du système. Quel avantage ? Toutes les parties prenantes sont prévenues en temps réel via des notifications.
Pour l’instant, ce système MVP en est à ses prémices. À terme, il permettra à la bourse suisse d’optimiser ses autres produits et d’en faciliter l’utilisation. Selon les explications de Chris Landis, responsable de la division SIX Swiss Exchange : « Nous sommes toujours intéressés à explorer des technologies innovantes qui pourraient servir pour des offres commerciales plus larges ».

D’autres pays marchent sur les pas de la Suisse

Avec une promesse d’économie de 15 à 20 milliards de dollars par an à l’horizon 2020 pour les banques (données d’une étude publiée par Santander InnoVentures, investisseur espagnol, NDLR), la blockchain suscite l’engouement des institutions financières et boursières. En effet, la SIX Group est loin d’être le seul fournisseur d’infrastructures financières séduit par cette nouvelle technologie. Le Luxembourg a testé et réalisé avec brio ses premiers achats de parts de fonds de placement sur la blockchain. D’autres banques et consortiums tentent également l’aventure blockchain sur des applications.
Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Cela démontre que l’avenir de la finance est entre les mains de la blockchain. D’une part parce que cette nouvelle technologie est une alternative aux infrastructures financières obsolètes. D’autre part, la blockchain peut digitaliser l’administration, ce qui permet de contourner les grosses paperasses administratives qui handicapent fortement le système bancaire traditionnel.
La blockchain ne profite pas seulement au secteur financier en automatisant ses offres et services. Au final ce sont les consommateurs qui bénéficient réellement des opportunités qu’elle offre.

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