Avec Caravel, l’épargne retraite se convertit à la finance éco responsable

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La problématique des retraites est au cœur du débat politique. Les co-fondateurs de Caravel, Olivier Rull, Marie Janoviez et Hugo Lancel, font un pas de côté sur le sujet, en partant à la conquête du marché des complémentaires retraite appuyées exclusivement sur des fonds éthiques et solidaires. Et pour éviter l’écueil de la simple déclaration d’intention genre « greenwashing », ils ont établi une liste de critères objectifs. Et lèvent 1,5 millions d’euros pour accompagner leur développement. 

Finance Mag : Pourquoi afficher du vert, y compris dans un plan d’épargne retraite ? 

Olivier Rulle, PDG et co-fondateur de Caravel : Nous avons voulu lancer une complémentaire retraite simple et engagée qui permet de mettre son argent de côté pour financer un pan de la vie dont on aspire à ce qu’il ressemble à ses convictions. Notre ambition est de mettre à disposition les clés de financement du monde dans lequel on a envie de vivre à la retraite. Lancé en 2021, notre PER permet d’investir sur des fonds plus ou moins éthiques et solidaires, chacun mettant différentes choses derrière ces mots.

FM : Justement comment garantir « vert » les fonds que vous fléchez ?

OR : Nous effectuons un travail d’identification, de repérage et de qualification qui regroupe vingt critères et s’appuie sur quatre piliers. Nous excluons certains secteurs comme les énergies fossiles ou le nucléaire. Nous concentrons notre proposition sur des entreprises qui ont une réelle éco activité. Nous nous appuyons sur une notation extra financière qui agrège des données provenant de différents tiers de confiance et enfin nous utilisons une logique de cotation par comparaison cross-sectorielle. Nous agrégeons ce qui peut être facilement identifiable dans le champ de l’extra financier selon une échelle de 1 à 5 en fonction de l’alignement avec les accords de Paris. C’est inédit pour le secteur de la retraite.

FM : Mais les produits doivent aussi être performants dans leur cœur de métier, le financement de la retraite ? 

OR : Le cœur de notre travail c’est l’évangélisation de la retraite. Notre ambition est que chacun puisse préparer cette période de la vie à sa juste capacité, qu’il soit gérant d’une Sarl, micro-entreprenur ou salarié. A nous de démocratiser et expliquer ce qui se passe pour un investissement qui fasse une complémentaire retraite aussi adaptée que possible. Caravel compte déjà plus de 6 000 utilisateurs sur son application web. Nous sommes le premier acteur tech dédié à la retraite, avec une croissance mensuelle de 30% du nombre d’adhérents. 

FM : Quel est l’objectif de la levée de fonds en cours ? 

OR : La croissance que nous connaissons nous amène à ouvrir le capital pour soutenir le développement et continuer à rendre les “pensions” aussi simples et accessibles que possible avec un maximum de transparence pour nos clients dans un écosystème vieillissant. L’ambition est de multiplier le nombre d’adhérents par quatre et de doubler l’effectif actuel de sept collaborateurs. Le marché de la retraite est en croissance de 10 % par an depuis la création du PER, et la demande est croissante chez les 30-40 ans pour un alignement de leurs choix de vie actuels avec leurs investissements. Leur engagement au quotidien en faveur d’une société plus vertueuse ne doit pas être sapé par un investissement retraite qui ne remplirait pas les mêmes critères. Notre proposition de valeur veut apporter du sens autour de paramètres incontournables. 

FM : Le goût des Français pour cette finance verte devient-il une tendance durable ?

OR : Depuis 2020, beaucoup de Français ont fait leurs premiers pas sur le marché des actions ce qui a provoqué l’avènement de pas mal d’acteurs de néobanques ou banques vertes. Les courants sont porteurs et l’offre se crée pour répondre à ces attentes. Le véritable enjeu sera de tenir l’engagement et donc de s’assurer qu’on n’oriente pas vers une entreprise brune. Il convient de croiser de multiples indicateurs, des labels et de s’appuyer sur la notation Climetrix qui mesure l’alignement avec les accords de Paris. Et d’aller jusqu’au bout de la démarche. Par exemple la société Orpéa qui a défrayé la chronique pour les mauvais traitements aux pensionnaires de ses établissements est une entreprise dont tous les feux étaient au vert concernant les critères socialement responsables. Il faut donc toujours approfondir et rester en veille sur une vision très globale. C’est un changement de comportement pour ces sociétés qui doivent s’engager sur une transparence et un reporting auxquels elles n’étaient pas habituées. Des critères comme la parité au sein du conseil d’administration ou les actions pour réduire l’empreinte carbone n’étaient pas des sujets voilà 10 ou 15 ans. Aujourd’hui, ce sont des composantes de l’indicateur clé de performance. Et c’est devenu essentiel pour une communauté qui veut investir dans le placement durable et connaître l’impact réel de son investissement.

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