French Tech toute !

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Comment vont-elles ? Très bien, merci pour elles. À Las Vegas, à Paris, en Europe comme aux Etats-Unis, la French Tech ne s’est jamais aussi bien portée. Pour s’en assurer, il fallait faire étape dans la capitale du Nevada, début janvier dernier, où se tenait le Consumer Electronic Show (CES), grand raout annuel et mondial de l’innovation technologique. Vous n’y étiez pas ? Pas grave, car pour la douzième année consécutive, le consultant Olivier Ezratty en a retiré un rapport annuel exhaustif. Sur près de 400 pages au cours, Olivier Ezratty décrit par le menu toutes les tendances de la High-Tech qui se dégagent à l’horizon 2017 et au-delà.
Au-delà des grandes nouveautés en matière d’intelligence artificielle, d’objets connectés, de mobilité et autres gadgets technologiques «révolutionnaires», la grande affaire de cette édition 2017 est la bonne santé de l’écosystème tricolore. Sur les quelque 4 000 exposants ET visiteurs annoncés, Olivier Ezratty décompte 316 sociétés exposantes contre 256 l’année précédente. Cocorico ? Oui mais avec un bémol. Car sur les 256 sociétés présentes l’année passée, 130 n’étaient pas revenues en 2017, « ce qui rappelle la difficulté de faire son trou dans le business », commente Olivier Ezratty, pointant du doigt « un marché très fragmenté où les financements sont difficiles à trouver. » Signe supplémentaire d’un véritable engouement pour la French Tech et d’une place croissante dans le tissu économique hexagonal, un nombre significatif de nos représentants publics avaient fait le déplacement…

Les startups françaises à l’assaut de l’international

L’étendard est levé que déjà, nos startups tricolores se ruent sur leur planche. Car la vague est là, et bien là. C’est ce qui ressort de l’étude menée par Stripe et VB Profiles, menée sur un panel de 1 500 startups françaises créées entre 2014 et 2016, ayant annoncé une ou plusieurs levées de fonds et acceptant des paiements en ligne.
Un indicateur ne trompe pas : 98 % des startups, créées il y a moins de trois ans, tirent des revenus de leur développement à l’international. Et en moyenne, elles y réalisent environ 25 % de leur chiffre d’affaires. Proximité et affinités obligent, c’est en Europe (30 %) et aux Etats-Unis (37 %) que se nouent l’essentiel de leurs nouveaux contrats.
Pas de complexe du pop-corn, donc pour ces startups qui, grâce aux outils technologiques (CMS, sécurité, cloud, paiement) ont vu leurs coûts d’infrastructures, et par voie de conséquence, leurs barrières à l’entrée baisser significativement.
Avec 8 % de croissance mensuelle, ces jeunes pousses parviennent même à doubler leur CA chaque année. L’économie de l’abonnement (40% du CA à l’international, CA multiplié par 3,7 chaque année) et le mobile (40 % du CA) tiennent la dragée haute.

Secteurs d’activités et business models en poupe dans la French Tech

Les secteurs d’activité les plus en vogue sont le retail (16%), les logiciels B2B en mode SaaS (10%) et la foodtech (9,7%), à égalité, enfin, la culture et les services à la personne et aux entreprises (9%). Un tel engouement qui s’explique par la croissance insolente de près de 250% de ses secteurs.
Il est à noter qu’1 entreprise sur 3 propose une marketplace, 1 sur 4 du Saas et 1 sur 5 des applications mobiles « à la demande ».

Born to be an entrepreneur ?

Pas franchement, indique le résultat de l’étude Stripe et VB Profiles. En effet, 3 entrepreneurs sur 4 se lancent sans aucune expérience entrepreneuriale préalable. Un bagage technique chez les membres fondateurs (scientifique ou ingénieur) est généralement apprécié par 56% des entreprises, même si au final, l’expérience entrepreneuriale peut aussi bien être une affaire de groupe (43 %) qu’une aventure individuelle pour les 39% qui choisissent de créer seul leur boite.
Et la mixité dans tout ça ? Un léger mieux à défaut d’être une vague, 25% des startups étudiées depuis 2015 ont été créées ou co-créées par des femmes. Ce chiffre n’était en 2014 que de 18%.
 

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