Cloud, IA et transition : les mots clés du Summit 2022 d’AI for Finance

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La cinquième édition de l’événement annuel d’AI for Finance s’est tenue mardi 20 septembre au Palais Brongniart à Paris : l’occasion de prendre le pouls des progrès du digital dans l’écosystème. La création d’un cloud basé en Europe mobilise l’attention.

L’évènement de la quinzaine, c’était la tenue du Summit 2022 d’AI for Finance au Palais Brongniart à Paris mardi 20 septembre, rassemblant tous les acteurs majeurs pour faire un point sur le développement de l’IA et des solutions digitales dans le secteur. Organisée par startupinside et La Place Fintech, cette journée de conférence a investi l’ancienne Bourse de Paris pour évoquer les sujets du développement du cloud, de la propagation de l’intelligence artificielle dans tous les secteurs de la finance sans pour autant ignorer les questions environnementales.

La question du cloud souverain

Sur la question du cloud, il faut retenir l’appel de Michel Paulin, CEO d’OVH, pour un cloud souverain, basé en Europe, avec une maîtrise technique des solutions pour en garantir la sécurité, la qualité, mais aussi l’impact écologique. Surtout, il fait appel à la transparence, que ce soit dans le cloud, dans les algorithmes des IA ou l’utilisation des données pour créer un écosystème tech de confiance en Europe.

La question du cloud souverain a également été abordée à travers la présentation de S3NS, nouvelle société née du partenariat entre Thalès et Google Cloud Platform, mais entièrement pilotée par Thalès. Leur objectif est de proposer à toutes les institutions publiques & privées françaises une solution cloud analogue à celles de Google, dont la localisation des données et des charges de travail sera assurée en France, dans les trois datacenters opérés directement par S3NS.

Concorde sur les bienfaits de l’IA

Le retour d’expérience sur l’IA fait désormais plutôt consensus : les nouvelles solutions permettent une amélioration de l’efficacité opérationnelle, de l’expérience utilisateur et permet de renforcer les mesures de sécurité, notamment dans les secteurs de la banque et de l’assurance.

La question centrale finalement repose désormais sur les bonnes pratiques à adopter, plus que sur l’intérêt de l’IA. Jean-Paul Mazoyer, Directeur général adjoint en charge du pôle Technologies et Digital de Crédit agricole SA, propose de concevoir l’IA comme un outil qui doit permettre de dégager du temps pour le conseiller, afin qu’il puisse travailler au plus près des clients. Plutôt que de faire du conseiller un « humain augmenté par le digital », il souhaite que l’IA soit responsable des tâches et soit accompagnée d’un conseiller qui travaille au plus près des clients. En somme, changer de paradigme et plutôt se tourner vers du « digital augmenté par l’humain ».

Et l’environnement dans tout ça ?

Sujet qui n’échappe à aucun discours après l’été que nous avons connu, l’environnement s’est aussi trouvé une place dans la journée, avec une prise de position forte de la BPI qui a confirmé son intention de devenir la « banque du climat ». Elle s’engage à ne financer que des startups qui montreraient patte verte en offrant des garanties sérieuses en matière d’impact sur le climat et l’environnement. Directeur général adjoint du groupe, Arnaud Cadoux appelle à ce que l’Europe devienne « le continent de la transition au niveau technologique » et à une coopération renforcée avec les collectivités, ponctuant son intervention d’un rappel : « la transition, c’est 2% du PIB d’investissements. »

A noter également l’intervention d’Eramet, entreprise minière, qui met en garde contre l’IA à tout va. Conscients plus que quiconque de l’impact de la production des appareils informatiques, ils dressent un tableau « noir, mais vrai » : l’extraction des métaux nécessaires pollue beaucoup. Ils s’attendent à ce qu’autant de ressources nécessaires à la production des appareils soient extraites de la planète dans les 10-15 prochaines années que depuis le début de l’humanité. Autrement dit : le développement de l’IA oui, mais le tout-digital sans questionnement sur l’intérêt réel des solutions : non. 

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