Conseil financier : HNWI ou MTLM, même combat !

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Un Facebook pour les millionnaires et leurs héritiers, un Linkedin super-premium, du conseil financier par tchat automatisé… Voilà quelques-uns des projets en incubation à la « Factory » de la Banque privée de BNP Paribas.
Avec trois « Factory », à Luxembourg, Genève et Singapour, BNP Paribas Wealth Management, qui se revendique numéro un de la zone euro avec 341 milliards d’euros d’actifs gérés, adopte la méthode entrepreneuriale pour servir un segment de clientèle qui fait désormais rimer service et innovation.
C’est en tous cas le pari que fait la banque de gestion privée. Les profils « HNWI » et « ultra-HNWI » (High-net-worth individual) seraient à leur tour touchés par le virus du digital. Non content de consommer les nouveaux services, certains « HNWI » se seraient même portés volontaires pour accompagner la démarche de « co-design » des applis. Après le financement participatif, il y a désormais le financier participatif. Traduire, le client fortuné qui concourt à la création de ses propres services.
C’est que, résume Vincent Lecomte, le co-directeur de BNP Wealth Management, « nos clients sont des entrepreneurs, leur smartphone et leur tablette font partie intégrante de leur vie et ils aiment voir leur banque montrer un esprit d’entrepreneur »
Nous y voilà.

L’esprit entrepreneur, le nec plus ultra en 2017 ?

Si les ultra-riches s’y mettent, c’est probable.
Gaffe, cependant, à ne pas trahir pour autant l’esprit de la révolution digitale. À savoir briser les rentes de situation qui, par opacité et/ou coût trop important, font barrage à l’adhésion d’un segment plus large de clientèle, traduire Monsieur/Madame-tout-le-monde (MTLM). La disruption par l’innovation, c’est aussi une forme de démocratisation de l’accès, d’horizontalisation de la société permettant à de nouveaux consommateurs d’accéder à des marchés qui leur étaient jusqu’ici fermés.
C’est particulièrement vrai dans le domaine de la finance, où les fintechs bousculent jour après jour un édifice dévolu historiquement à des segments de population allant des CSP+ aux ultra-HNWI. « Fermement décriée depuis la crise de 2008, la finance est pourtant au cœur de la gestion quotidienne des individus » rappelle Joëlle Durieux. Comme FinTech Mag, la directrice générale de Finance Innovation en appelle à une finance « plus axée sur l’humain, susceptible de réconcilier les géants de l’industrie avec leurs salariés et leurs consommateurs finaux. »
La révolution du peuple par le peuple en somme, les marteaux et les faucilles en moins. Une révolution qui postulerait aussi que les « MTLM » ont droit de cultiver les fruits de leurs revenus. Plus besoin d’être riche pour le devenir ?
Hors loto, pas encore sûr, mais c’est précisément le rôle que s’arrogent ces robins des bois du digital : offrir à des populations délaissées par les « corporate » des outils et des services réservés aux plus riches.

Le conseil financier pour tous

Qui sont-ils, ces révolutionnaires de l’épargne ? Robin’Finance, le bien nommé, éditeur de FinTech Mag et bientôt la plateforme universelle de vente de produits financiers qui proposera à ses clients une gestion de portefeuille personnalisée.
Grisbee, une plateforme capable d’analyser l’ensemble du patrimoine de ses clients (épargne, biens immobiliers, véhicules, etc.) pour leur proposer des stratégies d’investissement, de succession, d’économie pour leur retraite ainsi que des solutions de défiscalisation. L’agrégateur de comptes Mooverang, capable d’analyser les dépenses de ses 100 000 clients, notamment leurs factures régulières. Bankin, qui vient de lever, 8,4 millions d’euros pour devenir le leader européen du coach financier. La startup Piggou qui propose un produit d’épargne d’arrondi. Ou encore WeSave, qui propose d’épargner à des coûts 3 à 4 fois moins cher qu’une banque.
Quelques exemples parmi d’autres de startups dans le feu de l’actualité et qui concourent chacune à démocratiser l’accès à l’épargne.
Comme quoi être un « MTLM », avoir des revenus « normaux » et accès à des services d’élite n’est plus incompatible.

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