Fromveur, un premier guichet pour investir dans l’économie bleue

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Après l’apparition de l’économie verte dans le paysage de la finance, voilà une dizaine d’années, c’est au tour de l’économie bleue de montrer son étrave dans le bouquet d’investissement des particuliers ou des professionnels de la finance. Fromveur, fondée par deux passionnés de l’économie maritime, conseille et oriente vers les petites capitalisations du secteur. Un secteur en pleine innovation mais dont la vision globale tarde à émerger.  

Quand les fonds spécialisés en immobilier, en crypto monnaies ou dans le domaine de la tech, se bousculent pour séduire des investisseurs, la finance à impact s’installe plus progressivement dans le décor. Et dans ce créneau, l’économie maritime se fait jusqu’ici bien discrète.  Seul le fonds Atalaya créé avec le cluster maritime français dès 2009, a véritablement occupé ce créneau, exclusivement auprès des professionnels de la finance. Il arrive aujourd’hui en fin de vie. 

Le frémissement de l’économie maritime

Avec Fromveur, en activité depuis un an, les co fondateurs  Mehdi Kouar et Cécile Buttin ont découvert un créneau quasi vacant. « En dehors de quelques fonds très spécialisés start-ups, il n’existe pas de véhicule d’investissement consacré aux PME de l’économie maritime, » relate Mehdi Kouar, docteur en histoire des relations internationales et spécialiste des questions géopolitiques maritimes. Il a été chargé de recherche au Centre d’études stratégiques de la Marine Nationale. Fromveur lui permet d’ouvrir l’économie bleue aux professionnels de la finance comme aux particuliers investisseurs.  « La thématique de l’économie bleue commence enfin à émerger dans le paysage politique et financier. Elle est peu structurée car elle couvre un champ d’activités très large et manque d’une vision globale. Mais les choses commencent à bouger,» estime l’entrepreneur. 

Afficher 20% de bleu dans les fonds d’investissement

Les activités sont bien sûr liées au transport, aux ressources halieutiques, aux énergies ainsi qu’au domaine moins visible de l’équipement et de l’ingénierie des ports et des navires. Par exemple les câbles sous-marins ou les nouveaux carburants. « Notre travail va d’abord consister à créer une base de données qui recense cet univers d’investissement notamment les entreprises innovantes du secteur qui sont cotées en bourse. L’objectif est d’élaborer des outils pour conseiller les professionnels et les inciter à intégrer des entreprises du maritime dans leur stratégie de gestion de patrimoine ou de fonds. En écho aux fortes attentes de leurs clients, il y a des opportunités à saisir : le marché de la décarbonation de l’économie maritime est devant nous. La recherche avance pour répondre aux besoins de réduction de consommation du carburant ou de mode de propulsion. »

L’objectif à moyen terme est « de convaincre les gestionnaires de fonds de mettre 15% à 20% de bleu dans leurs investissements et de l’afficher, prévoit Mehdi Kouar. Le créneau existe mais n’est pas satisfait. Il faut sortir le marché de la finance de sa routine. » 

Sur le temps long, Fromveur vise aussi à organiser la suite du fonds Atalaya. « Nous souhaitons convaincre les institutionnels d’investir dans des PME françaises innovantes du secteur maritime. » 

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