Helios place l’argent pour dépolluer

Contenu sponsorisé

Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Créée en 2020, Hélios revendique avoir déjà convaincu 15 000 clients et investi leur argent à hauteur de six millions d’euros en 2022 à l’appui de six projets qui ont permis de réduire l’empreinte carbone de 65 000 tonnes de CO2, l’équivalent de 4 tonnes par client. En 2023, elle va proposer une assurance vie et en 2024 prévoit de s’internationaliser.

Helios est une néobanque qui veut transformer l’argent de ses clients en outil de destruction massive des activités polluantes. Maeva Courtois, CEO d’Helios, n’y va par quatre chemins : « les institutions passent beaucoup de temps à faire de la communication pour expliquer qu’elles mettent l’argent au service de la transition écologique. Mais dans la réalité, elles continuent les mêmes investissements que précédemment au service des activités fossiles comme le gaz, le pétrole ou le charbon qui pèsent 70% des émissions de gaz à effet de serre. Par le simple dépôt de son argent auprès d’une banque, on participe à développer ces activités polluantes. Placer son argent c’est choisir de polluer ou dépolluer.»

Avec ses investissements, Helios revendique une réduction de l’empreinte carbone de 65 000 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 4 tonnes par client de la néobanque. « La seule action d’Helios permet d’atteindre presque la moitié de l’empreinte carbone d’un français. Comme quoi on peut employer son argent pour agir en faveur de l’écologie. A nous de l’expliquer.»

Transparence, interdits et alternatives

En deux ans, la banque verte propose déjà plusieurs services comme le compte courant, le compte joint, le livret épargne ou le compte jeune. D’ici deux mois elle proposera des produits d’assurance-vie avec des supports où la transition écologique sera fléchée et accélérée.  Pour certifier sa démarche, Helios a érigé trois piliers. Le premier c’est la transparence. « Quand tout le monde essaie de se dire green, il est difficile de savoir qui dit vrai. Le fonctionnement d’une banque est très opaque. Au contraire, la liste des investissements d’Helios est publique, la méthodologie est publique et comme société à mission, nous sommes audités chaque année avec un rapport d’impact qui donne des chiffres. »

Le deuxième pilier consiste à ne plus soutenir les entreprises liées au charbon, au pétrole, au gaz, aux pesticides chimiques ou à la déforestation. Et le troisième à dénicher des alternatives : flécher des dépôts qui permettent d’investir dans les projets de la transition écologique, les secteurs clés de l’économie qui doivent être transformés.

Ainsi Hélios investit dans le projet de métro à Marseille, un réseau qui se développe pour répondre à des enjeux à la fois environnementaux et sociaux. Ou encore finance le développement de Carbios, une société française qui développe des technologies industrielles pour repenser, grâce aux enzymes, la fin de vie des plastiques et permettre leur réutilisation à l’infini. « Helios apporte les capitaux pour le développement de ces entreprises innovantes, les aider à décupler les capacités de production ou multiplier les sites d’intervention » assure Maeva Courtois. « Aller vers une économie plus durable et plus écologique, c’est maintenant qu’il faut le faire sans attendre quinze ans de plus. Face à la révolution écologique en cours, les acteurs bancaires doivent changer vraiment pour soutenir l’économie durable.»

Pas encore de crédit immo ou conso

2023 sera donc l’année du développement dans le domaine de l’assurance-vie. Tandis qu’en 2024, Hélios prévoit de franchir les frontières hexagonales. « On regarde vers l’Espagne car c’est un marché sensible à l’écologie avec une forte implantation d’installations de production en énergies renouvelables. Pour autant, il n’y a pas encore de banque éthique durable. » 

Maeva Courtois a bien conscience aussi que ses clients seront plus enclins à une conversion entière à Hélios si toutefois la banque peut proposer du crédit à la consommation ou du crédit immobilier. « A ce jour, il n’y a pas moyen sans passer par une banque traditionnelle. Je n’ai donc pas de solution pour proposer ces produits pour cette année. »

Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

La newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter, pour ne rien rater des grandes tendances et des transformations du secteur !