L’impact du COVID-19 sur le financement des entreprises ? Quelles solutions ?

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Que l’on soit un jeune entrepreneur désireux de lancer sa propre activité ou une société déjà bien implantée sur le marché, la question reste la même : quelles sont les sources de financement disponibles en ces temps difficiles ?

Certes, de nombreuses solutions de financement existent. Parmi celles-ci on citera, par exemple, le crédit bancaire, les business angels, les family offices, le crowdfunding, les sociétés de financement privées ou encore les sociétés de capital à risque. A cela s’ajoute encore l’opportunité de bénéficier de certains subsides et/ou certaines aides publiques. Bref, ce ne sont pas les solutions qui manquent. Quoi qu’il advienne, la source principale de financement auquel la plupart d’entre nous pense en premier lieu est le prêt en capital ou crédit bancaire. Ce mode de financement reste de loin la source la plus utilisée par les entreprises, qu’importe leurs stades de développement.

Le bilan de la crise sanitaire

Suite à l’impact de la crise du coronavirus ainsi que ces effets sur l’économie, les banques ont tendance à accorder de moins en moins de nouveaux crédits, voire plus du tout et ce jusqu’à nouvel ordre. Dorénavant, l’idée consiste plutôt à se concentrer sur les dossiers en cours. La prudence est aussi de mise quant aux nouveaux crédits accordés qui subiront probablement de surcroit une hausse des taux hypothécaires, les taux d’intérêts du marché ainsi que la probabilité d’un défaut de remboursement étant tous deux plus grands.

S’agissant des business angels, des family offices ou encore du crowdfunding, il est fort à parier que la crise ait également touché ces modes de financement et leurs acteurs. Ceux-ci seront donc probablement moins enclins au fait de contribuer au développement ou aux projets de telle ou telle entreprise.

Enfin, les financements publics et subsides ont toujours constitué une source potentielle de financement non négligeable mais il est prudent de dire que les fonds disponibles afin de promouvoir l’activité économique se tourneront dorénavant vers des entreprises répondant aux besoins de la société actuelle. 

La relance de l’activité économique comme objectif premier

Dans cette optique, la Commission Européenne a d’ailleurs déjà fait part de sa volonté de promouvoir les start-ups et jeunes PME qui auraient pour but d’amener de nouvelles solutions innovantes pour lutter contre la pandémie du coronavirus. De plus, partout à travers l’Europe, on voit apparaitre la création de fonds destinés à sauver et/ou relancer les entreprises et donc l’activité économique, ce avec l’appui des établissements bancaires.

On parle enfin d’un assouplissement des exigences de capitaux propres. Rappelons que la précédente crise de 2008 et les accords de Bâle ont entrainé un resserrement des conditions d’octroi de crédits, empêchant les banques d’être davantage impliquées dans le financement d’entreprise. S’en est suivi l’imposition de garanties telles que l’exigence d’un taux de fonds propres plus élevé, une capacité de remboursement suffisante et une meilleure gestion des risques de liquidité. Afin que les banques continuent à financer les entreprises et ne se limitent pas dans leurs octrois de crédit, cette dernière mesure entre maintenant en ligne de compte.

Les banques appelées à jouer leur rôle initial de prêteur

Au vu des ces initiatives, on remarque que les banques sont donc plus que jamais appelées à jouer leur rôle initial de prêteur afin d’aider les nombreuses entreprises qui n’auraient plus les moyens de rembourser leurs crédits ou qui voudraient tout simplement lancer leur activité. Il est primordial d’éviter le ralentissement économique qui conduira inévitablement notre société vers une récession. Reste maintenant à voir si les objectifs assumés des pouvoirs publics seront remplis et si les banques joueront le jeu sans être tentées de profiter de la situation…

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