Dix mois après une première levée de fonds de 22 millions d’euros, Karmen débloque 50 millions d’euros auprès du fonds britannique Fasanara Capital pour financer les TPE/PME digitales françaises. A l’origine spécialisée dans le Revenue Based Financing destinés aux entreprises à revenus récurrents, Karmen peut ainsi étendre son offre à toutes les TPE/PME digitales.
Fondée en 2021, Karmen propose une offre de financement instantané pour les PME digitales, indexée sur le chiffre d’affaires de l’entreprise. Par le biais de sa plateforme digitale plug and-play, la fintech permet aux entreprises de partager, en toute sécurité et en quelques minutes, les données provenant de leur suite d’outils : facturation, comptables et bancaires, pour évaluer le risque crédit et déterminer si l’acteur est éligible au financement ou non. Une entreprise peut obtenir sous 48 heures, un financement 100% non dilutif, compris entre 10 000 euros et 5 millions d’euros.
Créée par Gabriel Thierry, Baptiste Wiel et Sébastien Lubineau, la fintech Karmen poursuit son développement et continue de recruter avec désormais plus de 20 collaborateurs. Soixante entreprises ont déjà été accompagnées par la fintech. Avec cette ligne de crédit supplémentaire de 50 millions d’euros, Karmen veut s’inscrire dans le paysage du crédit avec une offre compétitive face à l’augmentation du coût du crédit bancaire. Elle dimensionne sa capacité annuelle de déploiement à 150 millions d’euros sur le territoire français.
Démocratiser l’accès au capital instantané
L’instutionnel Fasanara Capital était déjà le financeur de Karmen dans le précédent épisode. « L’accès aux financement se complique pour les PME, dans un environnement macroéconomique toujours plus tendu,” explique Daniele Guerini, de Fasanara Capital. “Nous sommes fiers de soutenir Karmen dans sa mission de démocratisation de l’accès au capital instantané pour les PME françaises.”
Karmen veut bousculer les modèles du financement et répondre aux attentes des nouvelles générations de dirigeants. « Avec la hausse de l’inflation, la volatilité des matières premières et la fin des politiques de taux d’intérêt bas, le paradigme du marché du financement des TPE/PMEs est en pleine mutation,” décrypte Gabriel Thierry, co fondateur de Karmen. “Dans ce contexte, les solutions alternatives, axées sur la technologie et la rapidité d’octroi des financements peuvent prendre le pas sur les offres de crédit traditionnelles”. Financement de trésorerie, besoin en fonds de roulement, budgets acquisition client et marketing ou encore achats de stocks : Karmen n’entend pas s’arrêter d’innover et promet de nouvelles propositions au moins jusqu’en 2025.
