L’Amérique Latine s’organise et s’impose dans la Fintech

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Une récente étude de la Banque Interaméricaine de Développement a mis en exergue le dynamisme indéniable de la fintech en Amérique Latine. Plus de 703 jeunes pousses ont ainsi pu être identifiées dans 15 des 18 pays Sud-Américains, et plus de 60% d’entres elles étaient centralisées au Brésil ou au Mexique ! En tête des écosystèmes Fintechs de la région, ces deux pays rassemblent également les acteurs de développement (investisseurs, accélérateurs, régulateurs…) les plus engagés du secteur.
Pour la première fois, une organisation internationale dédie une étude exclusive sur l’évolution du secteur des Fintechs dans la région. Quelles sont les conséquences directes ? Ce rapport permet de renforcer la visibilité de l’Amérique Latine auprès de la scène internationale, mais également de faire appel aux investisseurs et régulateurs pour appuyer son développement.

Le marché se structure et les associations y contribuent !

Plus récemment, Finnovista a recensé les initiatives en Equateur et au Pérou qui rassemblent respectivement 31 et 45 Fintechs. Face à la croissance des fintechs des “petits” pays, les banques et les régulateurs tentent de rattraper le retard pour pouvoir maintenir une interaction. Un besoin partagé par les jeunes pousses qui ont bien compris que malgré leur fort accroissement, certains défis ne pourront être relevés sans l’aide des institutions financières, les poussant ainsi à suivre l’exemple de Singapour ou du Royaume-uni en créant leur propre association nationale.
La première de la liste ? L’association des Fintechs du Mexique, Fintech Mexico. Créée en septembre 2015, son objectif est de réunir tous les acteurs de l’écosystème (banque, régulateurs, universités, entrepreneurs, entreprises de conseil…) pour pouvoir révolutionner les services financiers du pays. L’association a, entre autre, participé à l’élaboration d’une loi pour promouvoir l’innovation de ces startups tout en protégeant les consommateurs. Après plusieurs discussions et révisions, le pays est en attente de la publication officielle du document. Véritable pionnière, la création de cette association a encouragé la création en chaîne de nombreuses autres associations dans les pays limitrophes.
L’association des Fintechs de l’Amérique Centrale et Caraïbes a ainsi suivi le mouvement ! Fondée en 2016, elle a pour but de créer un environnement bénéfique dans la région en développant des partenariats avec les grandes entreprises, des interactions avec les régulateurs, des innovations dans le secteur et l’éducation financière. La Colombie a également ouvert son association au début de cette année. Son ambition est identique à Fintech Mexico, la Colombie est aujourd’hui le troisième pays Fintech de la région et l’association appuie et s´investit dans le dynamisme du secteur en organisant plusieurs événements locaux et d’envergure internationale.
Pour le Brésil, le positionnement est légèrement différent : avec pas moins de 270 fintechs au compteur, le pays a choisi de se spécialiser en sous-segments. Par exemple, ils ont créée l’association des Fintechs de Crédit ABCD (Associação Brasileira de Crédito Digital), qui au-delà de promouvoir la digitalisation du secteur des prêts, travaille également à faciliter la communication avec le régulateur. D’autre part, l’Equity Crowdfunding a aussi son association spécialisée qui mène les discussions avec le régulateur afin de faire évoluer la réglementation pour un développement du secteur.

Faire face ensembles pour révolutionner le secteur

En Uruguay, une alliance unique a été présentée dans la ville de Montevideo ! La Asociación Española de Fintech e Insurtech (AEFI), Colombia Fintech, Fintech Mexico, Camara Uruguaya de Fintech , Fintech Central America y Caribe, Fintech Peru et Fintech Panama se sont réunis pour créer l’Alliance des Fintechs de l’IberoAmérique. Son objectif ? S’appuyer réciproquement dans la croissance du secteur, faire connaître ce marché, chercher une régulation unique et appeler des investisseurs au niveau régional. Ils vont travailler ensemble sur plusieurs aspects comme un comité de régulation internationale, un forum de connaissance horizontale pour le développement avec des meilleures pratiques et un code d’éthique de bonne gouvernance. Toutes ces mesures auront comme guide l’inclusion financière et la protection du consommateur.
Ces initiatives marquent la volonté des pays de l’Amérique Latine de voir croître le secteur des Fintechs d’une façon unie et homogène. La région représente plus de 630 millions d’habitants avec une offre de services financiers qui ne répond pas aux besoins de la population. Le potentiel du secteur des Fintechs Latino-américain est évident et les Fintechs travaillent pour gagner une visibilité aussi bien locale qu’internationale puisque le secteur a également besoin d’investisseurs étrangers.
En tout cas, comme dit le proverbe africain, « tout seul on peut aller plus vite mais ensemble on va plus loin ». Espérons que ces associations puissent contribuer vers ce chemin du développement.

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