L’Union Européenne court après son retard dans la Green Tech

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A travers le Net Zero Industry Act, l’Union Européenne espère convaincre les acteurs privés d’investir dans les technologies vertes.

Malgré ses mastodontes de l’énergie et toute une galaxie de startups Green Tech prometteuses, L’UE peine à prendre son envol sur la transition énergétique. Elle dépend actuellement des importations : plus de 90 % des panneaux solaires proviennent de Chine, plus d’un quart des véhicules électriques et des batteries sont importés de Chine, alors que 90 % des investissements mondiaux dans les technologies neutres en carbone proviennent de Chine.

Alors que les Etats-Unis s’apprêtent à fêter l’anniversaire de l’Inflation Reduction Act, qui a permis de relancer la machine et rediriger les investissements vers les technologies décarbonnées, le bloc européen travaille à résoudre les désaccords entre Etats pour enfin faire aboutir sa réponse, le Net Zero Industry Act (NZIA).

Course aux investissements

Aux États-Unis, l’IRA à influé 392 milliards de dollars d’aides, de subventions et de crédits d’impôts dans l’économie côté Green Tech, pour accélérer la transition énergétique, stimuler l’investissement dans les véhicules électriques et rapatrier les chaînes d’approvisionnement. Avec succès, en témoigne le producteur d’énergie italien Enel, qui a lancé la construction d’une installation aux États-Unis capable de produire annuellement 6 gigawatts de nouveaux panneaux solaires, soit la quantité produite dans l’ensemble des États-Unis avant le programme IRA.

C’est dans cette même veine que s’inscrit le Net Zero Industry Act (NZIA), une initiative découlant du plan industriel du Green Deal, qui vise à augmenter la production de technologies propres dans l’UE. Cela signifie accroître la capacité de fabrication de l’UE pour les technologies qui soutiennent la transition énergétique propre et qui émettent des émissions de gaz à effet de serre extrêmement faibles, nulles ou négatives lors de leur fonctionnement. Cette mesure a pour but de créer de meilleures conditions et un accès au marché plus favorable pour les technologies propres dans l’UE, et d’attirer les investissements dans ce secteur.

Créer un cadre favorable

Parmi les technologies clés figurent les panneaux solaires photovoltaïques & thermiques, les électrolyseurs et les piles à combustible, l’éolien terrestre et offshore, le biogaz et le biométhane durables, les batteries et le stockage, les pompes à chaleur et l’énergie géothermique, ainsi que les technologies de réseau. La question du nucléaire est en revanche un point de contentieux entre les Etats et la question de son caractère stratégique ou non stratégique bloque pour le moment la finalisation du texte.

Les propositions du NZIA incluent, surtout, une réduction des formalités administratives et l’accélération des autorisations pour créer un cadre à même d’’assurer que les technologies nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques de 2050 soient fabriquées au sein de l’UE. Cependant, et contrairement à l’IRA, la NZIA ne s’accompagne pas d’une force de frappe financière. L’Union Européenne travaille depuis la période de pandémie sur un fond commun de souveraineté qui, selon les plans en vigueur, devrait remplir ce rôle. Néanmoins, l’espoir autour du NZIA est que le cadre qu’il crée saura rendre l’investissement dans les technologies vertes intéressant aux yeux des acteurs privés, comme a pu l’être l’IRA.

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