Miroir mon beau miroir…

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Nous y sommes. Après 3 années où les entreprises ont été arrosées par l’Etat et ses 145 milliards d’euros de PGE, et les bourses mondiales soutenues mordicus par le “QE” (en gros la planche à billet des banques centrales), la guerre en Ukraine aura précipité un scénario que beaucoup redoutaient : celui d’une crise durable.

L’impact, nous le voyons avec cette inflation, dont beaucoup d’entre nous découvrent l’existence, nous le constatons tous les jours dans ces rues commerçantes aux façades fermées, vestiges de ces “TPE” qui font la richesse de notre économie et qui n’ont pas survécu à ces tsunamis successifs, entre Gilets Jaunes, COVID, crise énergétique, et resserrement des budgets des ménages.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les défaillances d’entreprises sont au plus haut en Europe depuis 2015 et l’accélération constatée au dernier trimestre 2022 ne laisse rien présager de bon pour 2023.

Pourtant, les chiffres des entreprises de taille plus importante ne sont pas si alarmants et les record de bénéfices des sociétés du CAC40 tendent à montrer une toute autre image de la solidité de notre économie. Et comme le canari au fond de la mine, les valorisations des fonds de Private Equity résistent étonnamment à la catastrophe annoncée. Oui d’accord, les VC très investis dans les startups vont être secoués, mais bon, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, après tout.

Force est de constater que même si le contexte est difficile pour les ménages, il s’affiche une certaine solidité et une évidente résilience de la consommation, atténuant les effets de cette inflation qu’on ne saurait voir. Oui les Français consomment et sont finalement optimistes, n’en déplaise aux Cassandres habituels.

Naïveté ? Ignorance ? En tout état de cause, il suffit de jeter un oeil de l’autre côté de la Manche ou plus au Sud pour constater que notre vieille économie ne se porte pas si mal en fin de compte et que la voie de la réconciliation avec l’industrie, en cours, avec un secteur agricole qui doit être au coeur de la préoccupation de nos politiques, est celle d’une économie forte et solide.

Le monde qui nous attend est désormais celui des opportunités, de la chance de réinventer un capitalisme plus durable, plus respectueux de l’individu, autant que de son environnement et des ressources dont nous disposons et qui ne sont pas illimitées.

A nous de montrer la voie…

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