Simplifier le post-marché des PME ? Point sur l'initiative LiquidShare !

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Sécuriser et faciliter les opérations post-marché des PME en utilisant la technologie blockchain, c’est l’ambition de LiquidShare. Cette fintech européenne a été cocréée par BNP Paribas, Société Générale, Caceis, la Caisse des Dépôts, Euroclear, S2iEM (la Sicav de place gérée par OFI AM, NDLR) et Euronext avec le soutien de Paris Europlace.

Avec LiquidShare les institutions financières européennes donnent un coup de pouce aux PME

L’idée d’un partenariat est née en 2016. L’objectif des actionnaires ? Utiliser toutes les opportunités qu’offre la technologie blockchain afin de faciliter l’accès des PME — cotées ou non cotées — aux marchés des capitaux. Selon le directeur général de LiquidShare, Thibaud de Maintenant (ancien directeur de la banque transactionnelle de Deutsche Bank en France, NDLR) : « Aujourd’hui tout le monde reconnaît que les coûts de transaction pour le règlement-livraison de titres de PME sont trop importants ». En misant sur la sécurité et la transparence des opérations de post-négociation, la fintech espère devenir l’un des leaders du marché, restreint certes, mais prometteur.
En combinant le savoir-faire de ses collaborateurs — une quinzaine de personnes aux différents profils pilotés par Anthony Attia, président d’Euronext Paris — et les solutions innovantes de la blockchain, LiquidShare espère mener à terme son projet d’ici 2019. « Avec la création de LiquidShare, nous allons mettre à profit le potentiel considérable de la technologie blockchain pour devenir un acteur clé dans l’environnement du post-marché. Cette initiative, portée par de grandes institutions financières européennes, est une première dans le genre » explique Thibaud de Maintenant.
Pour atteindre cet objectif, la fintech compte sur la participation d’autres actionnaires.

Une blockchain privée qui garantit une réduction des coûts de transaction

Grâce à LiquidShare, les actionnaires ambitionnent de réinventer le système de post-marché. Pour les dirigeants, il est primordial de limiter le nombre d’intervenants afin de rendre la relation entre la fintech et les PME la plus intime possible. Par quel moyen ? La blockchain reposera sur un registre virtuel de données distribuées et partagées entre les parties. À terme, cette individualisation permettra de réduire les frais de transactions, car le règlement et la livraison se feront instantanément (pour l’instant, il faut attendre deux jours entre ces deux opérations). Comment ? En simplifiant les différentes étapes des opérations de post-négociation et en garantissant la transparence des registres de titres.
Néanmoins, la fintech continuera à travailler avec un dépositaire central qui sera surement amené à se réinventer selon Brigitte Daurelle, à la tête d’Euroclear France. Pour cette dernière, l’intervention d’un tiers de confiance reste nécessaire en dépit d’une technologie blockchain au point.
Par ailleurs, la fintech mise sur la technologie et les réglementations afin que toutes les opérations soient juridiquement sécurisées.
Pour l’heure, LiquidShare est un projet qui sera installé dans un incubateur parisien. Mais il est certain qu’un projet aussi ambitieux, qui plus est initié par de grands acteurs européens de la finance ne peut être qu’un succès. Affaire à suivre.

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