Singapour : entre pépite de l’innovation financière et passerelle de la fintech globalisée

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Le 25 février 2020 a eu lieu, au Palais Brongniart à La Place Fintech (partenaire de Finance Mag), à Paris, un séminaire organisé par le pôle Finance Innovation sur la place et le rôle du hub de Singapour dans l’écosystème des services financiers. Véritable pépite du secteur dans une économie globalisée, la région se veut une passerelle riche en opportunités entre l’Europe et l’Asie.

Singapour, une opportunité de développement dans le domaine des services financiers. Telle a été l’hypothèse présentée lors de l’événement organisé le 25 février au matin par le pôle Finance Innovation. Réunis au Palais Brongniart, plusieurs experts institutionnels et opérationnels du secteur des services financiers ont débattu sur les perspectives offertes par cette région pour le développement de la fintech française et européenne, dans une économie désormais globalisée.

L’une des vertus de l’écosystème financier de Singapour est ainsi, sans contestes son emplacement géographique, qui en fait une passerelle non négligeable vers l’Asie, au même titre d’ailleurs que Hong Kong et Macao, déjà identifiées et utilisées à cette fin essentiellement par des acteurs respectivement britanniques et portugais.

Pouvoir profiter d’un « écosystème régulé », avec notamment « une réglementation non négligeable sur la protection intellectuelle et une diversité en termes de consommateurs et de modèles », constitue en outre une opportunité supplémentaire considérable pour des acteurs de la fintech et des services financiers européens. Et pour cause : Singapour se veut une région tournée par essence vers l’international. « Limités géographiquement, les acteurs sont rapidement amenés à se tourner vers l’exportation », attestent ainsi les professionnels, ajoutant que cette réalité fait de la zone une passerelle idéale pour développer des activités en Asie.

Pont vers l’Asie

Parmi les autres avantages de la région figurent l’agilité des acteurs qui la constituent, la liberté économique et la proximité naturelle avec les régulateurs.

L’Asie est ainsi caractérisée par une variété de cas d’usage et de modèles riches en opportunités dans le domaine des néo-banques. Néanmoins, c’est une zone où le régulateur est soucieux de protéger l’écosystème bancaire.

Exemple : les API open banking que les régulateurs ont d’abord partagé avec les banques. Cela conduit à « faire preuve de pragmatisme » et démultiplie les opportunités dans une région tournée vers l’international. « Le Japon a des besoins en termes de digitalisation du secteur bancaire », illustrent ainsi les professionnels, expliquant l’attractivité de Singapour en tant que passerelle vers l’Asie. Mais surtout, au même titre que ses voisines Hong Kong ou encore Macao, « Singapour constitue une porte d’accès vers la Chine de demain », affirment les intéressés.

« C’est aussi un hub qui permet d’aller en Indonésie, qui est un terrain vierge et donc riche en opportunités dans le domaine des services financiers », ajoutent-ils. D’autant plus que l’image des Français tend à s’améliorer dans la région. « Les Français sont encore dépendants des expatriés et caractérisés par une image de peuple arrogant et pas très bon en anglais mais la situation tend à progresser », attestent les professionnels. Symbole de cet attrait pour la région asiatique, l’initiative de la Banque de France elle-même, en passe de s’installer dans la région.

Stratégie de la Banque de France à Singapour

Florence Screve-Szeles, directrice générale adjointe auprès du gouverneur de la Banque de France, a ainsi présenté, à l’occasion de cette conférence qui s’est déroulée le 25 février 2020, les actions de la Banque de France à l’international et notamment à Singapour. « Depuis 2010, la Banque de France est présente à New York en salle des marchés », indique l’intéressée en introduction.

Compte tenu du dynamisme de la région asiatique (+ 40% de PNB), il est donc tout naturel que le régulateur se tourne vers cette zone. « Les activités de la Banque de France à l’international s’adressent aux banques centrales et constituent donc un moyen de faire rayonner l’Euro », poursuit l’intéressée. Une logique naturelle dans un contexte d’économie globalisée. L’entité n’en occulte pas moins l’importance des liens humains, propices au renforcement des contacts et au ressenti des différences sociologiques et culturelles qui font la richesse de notre écosystème.

Alors même que l’installation à New York a pris quinze mois, l’installation à Singapour s’est faite en un an et l’inauguration est prévue le 27 avril 2020.

Florence Screve-Szeles

Parmi les actions de la Banque de France dans ce domaine international figurent « la surveillance des évolutions réglementaires et des innovations, la réalisation d’études macroéconomiques, la préparation de sommets internationaux, l’assistance technique, l’animation de ressources, ou encore la réalisation de travaux avec les services économiques régionaux comme par exemple sur la montée des risques ». De quoi participer aux réflexions sur l’évolution de l’économie globalisée.

*La photo de cet article a été publié à l’origine sur https://pauseculture.fr

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