Avantages, risques : faisons le point sur l’assurtech

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Après les banques, c’est au tour des assurances de subir l’assaut des jeunes pousses. Les assurtechs, ces startups qui réinventent les services assurantiels sont en train de bouleverser un secteur confiné dans ses vieilles habitudes. Les assurtechs : la nouvelle révolution technologique ?

Quand l’assurance se digitalise

L’avènement des assurtechs a apporté son lot de changement dans les services de l’assurance, au bénéfice des consommateurs. Elles ne se contentent pas de proposer une souscription en ligne, elles se permettent d’empiéter sur des services plus complexes comme les produits d’assurance.
FinLeap (studio allemand qui lance des startups, NDLR) compte changer la donne en lançant sa plateforme numérique Element. Le but ? Proposer des segments de services d’assurance aux assureurs traditionnels et aux jeunes pousses qui désirent étendre leur gamme de produits. Actuellement, Element attend sa licence du régulateur allemand BaFin. C’est ce qui va lui donner de la crédibilité auprès des consommateurs.
En effet, comme les fintechs, les assurtechs ont aussi besoin d’une licence pour gagner la confiance des utilisateurs. Avec ce sésame, ces startups pourront se passer de la protection des grands groupes pour proposer des services spécifiques.
Pour ces jeunes pousses, il est primordial que les assurés profitent de la technologie pour faciliter leur quotidien. Puis, grâce au big data et aux objets connectés, les assurtechs peuvent proposer des offres personnalisées qui répondent au mieux aux besoins des consommateurs.

Assurtechs : un nouveau modèle économique ?

Le cabinet de conseil Oliver Wyman et la société d’investissement Policen Direkt ont récemment fait une étude sur les assurtechs et leur positionnement dans le domaine assurantiel. D’après celle-ci, les assurtechs sont présentes dans trois segments : la proposition, la distribution et les opérations. Toutefois, elles sont loin d’avoir la force de frappe des fintechs et rencontrent une forte concurrence de la part des assureurs traditionnels.
Selon Nikolai Dördrechter, directeur général de Policen Direkt : « le fait que les sociétés d’InsurTech conquièrent tel ou tel domaine spécifique ne signifie pas que les assureurs établis vont devenir obsolètes. D’ailleurs, la majeure partie de ces sociétés concentrent leurs efforts sur une collaboration avec le monde actuel de l’assurance. Peu de startups se positionnent en opposants directs ».
Pour l’heure, les assurtechs présentes sur le secteur ne menacent pas réellement les assureurs, mais il est certain que dans un avenir proche, elles vont faire parler d’elles.

Les investissements dans les assurtechs se multiplient

Actuellement, les investissements dans les assurtechs atteignent des montants astronomiques. Les fonds d’investissement comme les grands groupes d’assurance n’hésitent pas à mettre sur la table des centaines de millions d’euros pour racheter ou pour soutenir ces nouveaux entrants. Les raisons ? Pour les acteurs traditionnels, cet investissement est surtout stratégique. En effet, ces jeunes pousses détiennent des technologies ainsi que des savoir-faire inédits qui vont améliorer leur image auprès de leurs clients. Allianz et sa French Tech Côte d’Azur, ou encore le Crédit Agricole Assurance en sont les exemples les plus concrets.
Du côté des fonds d’investissement, le désir de soutenir l’innovation est l’objectif premier. En France, NewAlpha Fintech figure parmi les plus actifs. Depuis sa création, ce fonds a investi 12 millions d’euros et a rencontré 232 startups, pour la plupart françaises. Récemment soutenu par Bpifrance, NewAlpha Fintech aspire à devenir un fonds et un incubateur. En effet, il compte suivre pendant 7 à 10 ans les startups qu’il soutient.

La blockchain, un outil qui va sécuriser l’assurance

Si les banques et les fintechs ont déjà fait de la blockchain un atout majeur dans la gestion d’actifs et la digitalisation des procédures internes (vérification des signatures, traçabilité des transactions…), l’assurance accuse un réel retard. Pourtant comme l’a si bien dit Clément Francomme, le PDG d’Utocat à l’évènement « InsurTech Québec », début avril. La blockchain améliorera le monde de l’assurance.
Depuis la souscription d’une simple assurance jusqu’à l’indemnisation en cas de sinistre, cette nouvelle technologie va apporter des changements positifs. En effet, l’assurance est un domaine où les fraudes en tout genre sont monnaie courante. Il n’est pas rare qu’un consommateur assure le même bien chez plusieurs assureurs. Grâce à la blockchain, un assureur peut vérifier gratuitement si tel est le cas.
Par ailleurs, tous les produits d’assurance peuvent être automatisés — déclaration de sinistre et remboursement, assurance vie, etc. — et suivis en temps réel, ce qui évite les litiges.
Alors, l’assurtech est-elle le futur fintech du secteur de l’assurantiel ?

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