Coronavirus : La BCE lance un plan d’urgence de 750 milliards

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À ce jour le nombre de cas en France atteint du Covid-19 grimpe toujours avec 9 134 cas, dont 931 considérés comme graves actuellement en soins intensifs et 264 décès confirmés.

Alors que les investisseurs n’étaient pas satisfait de la première annonce de la semaine dernière qui prévoyait 120 milliards d’achats d’actifs d’ici la fin de l’année 2020, la BCE est montée d’un cran hier avec l’annonce du « Pandemic Emergency Purchase Programme » (PEPP) qui prévoit 750 milliards de plus à déployer d’ici la fin 2020.

Des circonstances extraordinaires nécessitent des mesures extraordinaires. Il n’y a aucune limite à notre engagement pour soutenir l’euro.

Christine Lagarde

Un montant record

C’est un montant record que prévoit de déployer la BCE avec ce programme. Cette annonce suffira t-elle pour autant à rassurer les investisseurs et calmer la chute des marchés financiers ? L’objectif de ce programme est de contrer les effets destructeurs que provoque la pandémie ajoutée à la peur sur l’économie mondiale. Ces fonds pourront être utilisés pour effectuer des achats d’actifs de tout type dans le cadre du programme, en particulier du rachat massif de dettes d’États et d’entreprises de la zone euro sur les marchés. La BCE prévoit également d’inclure du rachat de dette de la Grèce précédemment non inclus dans le programme.

Vers une crise mondiale ?

C’est l’effet domino que veut éviter la BCE, depuis quinze jours les Bourses chutent  et les coûts d’emprunts des États augmentent. À la suite de ces annonces Wall Street est repassé au vert temporairement et en France le CAC 40 est à +2.08% à l’ouverture ce matin.

Alors que les banques centrales font tout pour calmer le jeu, les États se voient obligés de baisser leurs taux directeurs pour essayer d’apaiser ce climat tendu, comme par exemple le Brésil qui abaisse son taux de 4,25% à 3,25% ou bien l’Australie avec -0,25% après une première baisse mardi. En France Bruno Le Maire alerte sur une récession possible en vue pour notre pays, le PIB devrait chuter de 1%, une croissance “négative”.

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