Épargne : les vieilles formules qui empoisonnent l’investissement

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La crise sanitaire qui déferle sur le monde fait dérailler les économies, les unes après les autres, en cassant leurs chaînes du commerce, de la consommation et des filières de production. Elle a provoqué, à partir du 19 février dernier, un krach boursier d’une brutalité jamais vue. De son plus haut à 6111,24 points le 19/02/2020 à son plus bas à 3754,84 points le 18/03/2020, le CAC40 a ainsi perdu 38,56% en un seul mois. Dans cet environnement à hauts risques, les épargnants exposés aux marchés sont à la fois les investisseurs les plus fragiles et les moins bien protégés.

Un recours systématique aux formules du passé

C’est à chaque fois pareil. Confrontés à une crise financière, les épargnants exposés aux marchés qui assistent, médusés, à l’effondrement de leurs capitaux – à proportion de leur profil de risque – entendent, en guise de réconfort, les mêmes formules que leurs prédécesseurs des 50 dernières années : « Pas vendu, pas perdu », « Votre placement s’inscrit dans la durée », « La diversification de votre portefeuille est un gage de réussite » et parfois même « C’est le moment d’investir en moyennant à la baisse vos prix de revient »

De nombreux professionnels se vantent aujourd’hui, alors que les marchés se sont écroulés et que rien ne permet d’assurer qu’ils retrouveront avant longtemps leurs derniers sommets, d’avoir une clientèle figée sur ses positions. Ils saluent « son sang-froid », « sa rigueur », « sa discipline ». Comme si l’inertie – la leur comme celle de leurs clients – était une vertu. Les clients idéaux deviennent les hastati des légions romaines, ces soldats de première ligne qui encaissaient stoïquement le choc des armées barbares… Mais Rome a fini par tomber.

La nécessité de s’adapter au monde tel qu’il est

Il semble indispensable de sortir de cette logique implacable du sacrifice qui ne répond plus, depuis longtemps, aux problématiques de l’épargnant et du monde, tels qu’ils sont.

Si l’exposition aux marchés doit toujours s’inscrire dans la durée, nul ne connaît précisément ce qu’est cette durée. L’épargnant ne vit pas dans la temporalité de son gérant et encore moins dans celle des marchés. Qui peut dire qu’il n’aura pas soudainement besoin de ses capitaux – ici pour profiter d’une opportunité, là pour se sortir d’un mauvais pas ? L’aléa de l’existence pèse plus quand la volatilité des marchés augmente… Et les statistiques ne prouvent pas qu’on gagne toujours si la durée s’allonge : tout dépend en réalité des dates d’entrée et de sortie, comme des marchés eux-mêmes.

Si la diversification est bonne conseillère en temps normal, les krachs ont cette particularité d’entraîner l’ensemble des marchés et des catégories dans leur chute. En conséquence, si la diversification protège, c’est quand tout n’est pas si grave. Quand c’est grave, cela ne sert à rien !

La moyenne à la baisse ne permet pas non plus de protéger. Elle prend pour une certitude que les marchés finiront toujours par retrouver leurs plus haut. Ce qui est vrai si l’on est éternel sans besoin, mais faux si l’on est simple mortel, soumis aux aléas de la vie et de l’Histoire. Il a fallu plus de deux décennies (et une guerre mondiale) aux marchés boursiers pour retrouver leur niveaux de 1929, avant le krach…

Dans le monde, tel qu’il est devenu, avec ces formules du passé, il est illusoire de penser faire revenir ou même conserver durablement les épargnants échaudés par les crises qui les mettent à terre, souvent au pire moment. Pour les fidéliser et en attirer de nouveaux, il faut pouvoir mieux les protéger dans les périodes les plus dangereuses. Et c’est possible ! Les nouvelles technologies permettent aujourd’hui, avec de plus en plus de précision, de détecter les signaux précoces qui annoncent les crises financières. L’avenir proche permettra aux professionnels de la finance (conseillers, gérants, plateformes…), avec ce soutien technologique, d’accompagner à froid la protection de leurs clients les plus fragiles.

C’est plus qu’une possibilité. C’est devenu une nécessité.

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