Les start-up cherchent des alternatives au venture capital

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Le venture capital peut générer des réussites impressionnantes mais “pour chaque licorne, il y a d’innombrables entreprises qui croissent trop vite, brûlent du cash et meurent – parfois sans que cela soit justifié”. Comme l’évoque Frank Denbow, fondateur d’Inka.io, “en encourageant les entreprises à se développer trop vite, les VC peuvent les accélérer directement vers l’échec”.

> À lire aussi : Le Venture Capitalism, un modèle de plus en plus critiqué

Un chemin tout tracé ? 

Cela peut en effet devenir difficile de sortir de ce chemin imposé. Un exemple ? KiwiCo, start-up qui développe des kits d’activités pour enfants, a levé plus de 10 millions pour se lancer. L’entreprise a fait quasiment 100 millions de dollars en ventes en 2018, est désormais rentable et peut donc auto-financer son développement. Une démarche qui selon Sandra Oh Lin, la fondatrice, n’a pas plus aux investisseurs qui eux ont poussé plutôt vers un nouveau tour de table : “Nous sommes agressifs en termes de croissance mais nous ne sommes pas une entreprise qui veut croître à tout prix. Nous voulons construire une entreprise durable”.

Un besoin de devenir autonome ! 

Pour récupérer leur autonomie, de plus en plus de start-up cherchent donc désormais à faire sortir leurs investisseurs du capital. Par exemple, Wistia, une entreprise de logiciels vidéo, a contracté un emprunt pour payer ses investisseurs et les faire sortir, en exprimant l’ambition de viser une croissance plus durable et rentable. Buffer, l’a fait également récemment avec son bénéfice. Joel Gascoigne, un des co-fondateurs, a précisé avoir reçu plus de 100 mails d’autres dirigeants de start-up, “inspirés ou jaloux” de leur action.

De nouveaux modèles de financement

De plus en plus relayé en France, notamment par les acteurs de la Tech For Good, le mouvement des zèbres (par oppositions aux licornes), prend de l’ampleur et valorise des modèles de financement alternatifs. “Le modèle du venture capital est pertinent pour une minuscule fraction d’entreprises. Nous ne pouvons pas nous laisser induire en erreur et penser que cela est le futur de l’entrepreneuriat”, précise Mara Zapeda, à l’origine du mouvement Zebras Unite.


Ce mouvement de fond de remise en question des VC n’aborde pas uniquement le modèle en soi : les start-up commencent également à être plus exigeantes en termes de diversité. Il y a 2 ans, plus de 400 entrepreneurs de la tech (Airbnb, Dropbox…) à San Francisco ont créé Founders for Change, afin d’inciter les acteurs du venture capital à diversifier leurs équipes : “ce n’est pas logique qu’on lève de l’argent auprès d’un tas d’hommes blancs qui veulent s’emparer de toute la valeur du monde. Nous voulons une vraie transformation de la tech dans ce sens”. Et la transformation est déjà en cours. Rendez-vous au prochain article, le dernière de cette chronique !

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