Facteurs clés de réussite pour les Fintech et les banques

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Face aux Fintech, les banques doivent repenser leurs activités et leur fonctionnement. Mobilité, personnalisation, accès à distance, réactivité… autant de caractéristiques que possèdent les Fintech et qu’elles doivent s’approprier. De leur côté, les startup de la finance doivent se sectoriser et garantir la conformité avec les réglementations, tout en collaborant avec les banques.

La banque est réputée pour être réfractaire au changement. Mais l’arrivée des Fintech, la crise de confiance des clients dans le système bancaire et l’omniprésence des nouvelles technologies, viennent les bousculer.

Les banques restent des institutions de référence. Elles détiennent toujours le monopole des dépôts d’argent, des systèmes de paiement et continuent d’attirer la majeure partie des demandes de crédits. Toutefois leur image a changé. Suite à la crise de 2008, la confiance des clients dans le système bancaire a été largement ébranlée. Par ailleurs l’omniprésence des smartphones a érodé le nombre de clients dans les réseaux physiques : ils permettent non seulement aux clients de réaliser leurs transactions et de consulter leurs comptes, mais contribuent à personnaliser la relation-client. Le Cloud est également venu perturber le statut des banques. « En 1998, lancer une Fintech imposait d’acheter des serveurs. Aujourd’hui je peux la créer en utilisant le Cloud public » souligne un entrepreneur Fintech.

A tout cela s’ajoute le facteur démographique et le profil de la population. Aujourd’hui les Etats-Unis comptent 85 millions de « Millennials » en âge de consommer et bien plus ouverts aux nouveaux acteurs des services de la finance que les 40 millions issus de la génération X. Ils sont par exemple plus sensibles à la notion de services à la demande et à la personnalisation des offres. Pour preuve le succès des sites comme Uber, Airbnb ou Booking.com qui offrent des services annexes.

Banque de détail, hypothèques, prêts aux TPE et PME, paiements de détails et gestion de patrimoine, les Fintech revoient en profondeur de nombreux services financiers.  Aujourd’hui ces startups font l’objet de toutes les attentions des investisseurs avec près de 23 milliards de dollars de capital risque investis dans les Fintech au niveau mondial au cours des cinq dernières, un chiffre en croissance depuis 2014 où 12,2 milliards avaient été investis. Dans cet article réalisé à partir d’une étude de McKinsey&Company, les auteurs – Miklos Dietz, Somesh Khanna, Tunde Olanrewaju, et Kausik Rajgopal – listent les facteurs clés de réussite pour les Fintech et les impératifs de transformation digitale des banques.

Premier facteur : construire un réseau de clients à partir de zéro et à moindre coût. Une des techniques : utiliser des réseaux déjà existants. Autre élément : réduire les coûts de fonctionnement. L’absence d’un réseau physique, l’accès à distance aux clients et le Cloud sont autant d’éléments d’optimisation des dépenses. Troisième point : utiliser les données de façon novatrice. Sectoriser l’activité (en se positionnant sur un secteur adressant un grand nombre de clients) et utiliser les infrastructures financières existantes en collaborant avec les banques. Enfin être en conformité avec la loi car seules les Fintech qui auront intégré les réglementations dans leur activité pourront continuer d’exister.

Face à l’excellence technologique des Fintech, les banques se doivent se mettre à niveau. Les big data doivent être au cœur de leur stratégie afin d’acquérir une connaissance étendue de leurs clients (360°). Par ailleurs, la prolifération des mobiles, les attentes des utilisateurs en matière de délais de réponse (temps réel) et l’expérience cross canal, les contraignent à évoluer vers le digital.

Un marketing numérique performant est également de mise pour non seulement faire face aux Fintech, mais aussi à des acteurs non bancaires comme les géants du net comme Google ou Facebook. Simplifier et digitaliser les processus internes sont également source de réduction des coûts et d’optimisation des procédures. Du mobile au Cloud en passant par les méthodes agiles ou les objets connectés, les banques n’ont d’autres alternatives que d’intégrer toutes ces nouvelles technologies. Enfin, au niveau organisationnel elles ne peuvent faire l’économie de repenser leurs structures et d’adopter des cycles de décision plus agiles.

Loin d’être un mirage, les Fintech sont bien là. Aux banques de se digitaliser.

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