L’homme au cœur de la transformation digitale de la banque

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A partir d’une étude réalisée auprès de grands établissements bancaires, le Boston Consulting Group tire cinq leçons de la transformation digitale des établissements bancaires. L’homme est bien au cœur de cette transformation digitale. Formation, recrutement, agilité… sont donc au programme pour lutter contre la montée en puissance des Fintech et d’autres acteurs du numérique.

Le numérique bouleverse à la fois les pratiques et les attentes des utilisateurs des banques. Environ 2,5 millions de Français recourent aujourd’hui aux services d’une banque en ligne et selon Boston Consulting Group, plus d’un usager sur deux dans le monde accède à ses comptes en empruntant un canal numérique. Conscientes de ce mouvement, les banques investissent massivement dans le digital. Mais le chemin est semé d’embuches ; c’est pourquoi le groupe d’analystes livre cinq conseils pour réussir cette transformation.

Enseigner et former les directeurs et collaborateurs
Enseigner le numérique aux directeurs, recruter les talents du numérique et former les collaborateurs en interne, telle est la première leçon à tirer de cette étude. Il est essentiel que le PDG ait une vision globale de la stratégie digitale de l’entreprise. Quant aux compétences internes, elles peuvent s’acquérir au travers de divers modes : formations (présentielles, Mooc,..), apprentissage en mode collaboratif (reverse monitoring), visites d’incubateurs (Silicon Valley), workshop d’experts, scénarios interactifs, Tests&Learn…
 
Construire des structures évolutives
Le développement d’une nouvelle organisation centrée sur le digital peut être réalisé progressivement, en trois étapes. La première consiste à intégrer des experts numériques dans des segments d’activité ayant un fort besoin d’évolution digitale (par ex. la Direction commerciale). La seconde étape vise à la mise en œuvre par une structure dédiée (un centre d’excellence par exemple) des processus numériques qui seront généralisés ensuite à l’ensemble de l’entreprise. Enfin, la troisième étape, baptisée « l’activisme numérique » intervient alors que la transformation numérique est bien ancrée au sein de toutes les unités. Le centre d’excellence adopte alors une organisation plus légère et reste à l’affût de tout changement – mécanisme permettant d’être en perpétuel mouvement pour s’adapter aux évolutions numériques.

Recruter des talents
La transformation numérique exige des compétences spécifiques : big data, processus agiles, contenus numériques, gestion des infrastructures, interfaces mobiles, expérience utilisateur, sécurité, paiement numérique, marketing numérique… Si les banques recrutent des talents, elles ne peuvent en embaucher suffisamment pour satisfaire leurs besoins. Elles doivent donc opter pour l’externalisation de certaines prestations et sur l’embauche ponctuelle d’experts. Pour attirer ces talents, elles doivent proposer de bons niveaux de rémunération, des responsabilités et des projets de carrières.

Intégrer la culture numérique
Les cultures bancaires sont souvent caractérisées par leur cloisonnement, leur rigidité et leur aversion pour le risque. Les entreprises du numérique sont quant à elles orientées clients, expérimentales, agiles, collaboratives et en recherche permanente d’innovation. A l’ère du numérique, les banques doivent s’inspirer de la culture des startups afin de répondre aux nouvelles attentes des clients.

Etendre l’agilité au-delà du département informatique
Pour suivre le rythme rapide de l‘innovation numérique, les entreprises ont besoin d’étendre les principes agiles que maîtrise déjà leur département informatique, à leur méthode travail et à tous les niveaux de l’entreprise. Autonomie des collaborateurs, processus itératif, équipes multidisciplinaires sont des éléments essentiels pour matérialiser les promesses de l’agilité.

Selon Boston Consulting Group, les entreprises qui suivent ces conseils affichent une hausse de leur profitabilité (hausse du chiffre d’affaires combinée à une baisse des coûts) comprise entre 5 et 15%. Les banques doivent prendre conscience qu’au-delà des questions technologiques, la transformation numérique de leurs activités repose avant tout sur l’élément humain.

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