Qu'en est-il de la fintech en Belgique ?

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Suite à la crise financière de 2008, une diminution de la confiance du grand public envers les acteurs bancaires s’est progressivement installée. Couplée au manque d’innovation de ces mêmes acteurs, on témoigne maintenant de l’apparition de nouvelles offres de service alliant technologie récente et finance : les fintechs.

Quel positionnement pour ces fintechs belges ?

Ces entreprises se positionnent au niveau de l’interaction-client et proposent de nouveaux services plus efficaces, plus rapides, moins chers et surtout mieux adaptés aux plus petites entreprises mais aussi aux particuliers. On peut par exemple citer des innovations majeures telles que le crowdfunding et les monnaies virtuelles (blockchain) dont on entend souvent parler. Et alors qu’on recense déjà plusieurs milliers d’entreprises qualifiées comme telles dans le monde, la Belgique ne s’écarte pas de cette tendance et en compte plus d’une centaine, à l’image de sociétés telles que Swift et Euroclear.
Parmi les secteurs les plus en vogues au sein des fintechs belges, ce sont les sociétés axées sur la gestion de la comptabilité, des coûts et de la facturation qui se positionnent en première place. En suite, on remarque les sociétés fournissant des solutions de paiement et finalement celles dont le business s’apparente à l’analyse de données.
Convaincue par ce nouveau phénomène, l’autorité des services et marchés financiers (FSMA) a décidé de mettre en place sur son site web une rubrique à l’attention des différentes fintechs présentes en Belgique. Celle-ci sert principalement à établir un contact avec ces sociétés actives dans la technologique financière en vue d’un partage de connaissances et d’informations réciproques. Dans la même optique, l’association Fintech Belgium se positionne comme « un lieu d’échange permettant de fédérer ses membres et de les représenter à l’extérieur de la communauté ».

Une remise en question des établissements financiers belges

De leur côté, ayant impérativement besoin d’adopter une approche différente marquée d’innovation et nettement plus centrée sur le client, certains établissements financiers n’ont pas tardé à soutenir et stimuler certaines fintechs, à établir des partenariats et incubateurs internes voire à racheter certaines d’entre-elles afin d’améliorer leur service. La banque ING Belgique, par exemple, a lancé il y a peu son accélérateur dénommé ING FinTech Village. Celui-ci a pour objectif de « favoriser le développement des start-ups existantes et d’accélérer le rythme de l’innovation ». Cette complémentarité profite donc également à ces nouveaux acteurs qui font face à un manque de solidité au regard des nombreuses contraintes réglementaires existantes et qui ne disposent pas d’un portefeuille de clients assez dense. Selon un rapport de PWC, le rendement moyen sur investissements de ces partenariats est estimé à 12% pour les projets liés à l’innovation en Belgique.
Finalement, on peut donc apercevoir que la Belgique a bel et bien entamé sa révolution fintech. Mais, à l’image du tax-shelter favorisant l’investissement à destination des jeunes entreprises actives sur le territoire belge, les autorités pourraient promouvoir davantage les fintechs sur le sol belge, par exemple au moyen de certains avantages fiscaux. De nombreux progrès sont donc encore à faire.

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