Jérémie Rosselli, N26 : "Nous pensons européen voire global tout le temps "

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En janvier 2017, la banque mobile allemande N26 s’installe en France. Jérémie Rosselli dirige le bureau français : il dresse le bilan 2 ans après le lancement, nous parle des prochains grands projets et des routines internes ! Malgré les chiffres vertigineux annoncés par N26 (215 millions de dollars levés depuis la création, 5 millions de clients d’ici à 2020, présence dans 18 pays, etc.), il garde les pieds sur terre.

N26 en une phrase ?

N26 est la banque 100% mobile par excellence. Elle est la première à s’être lancée en France et en Europe et à permettre à ses clients de gérer leurs finances au quotidien comme ils le souhaitent : partout et tout le temps.

N26 s’est lancé en janvier 2017 en France : quasi 2 ans après, à quoi ressemble le N26 français ?

N26 comptait déjà plus de 200 000 clients en France au bout d’un an seulement. À l’échelle de l’Europe, N26 a séduit 1,5 millions de clients et dépassé le milliard d’euros de volume de transactions par mois. Cela témoigne de l’activité des clients avec des transactions qui sont celles du quotidien (shopping, transports, restaurants, etc). Nous constatons même une augmentation de la fréquence d’utilisation des clients N26 de leurs comptes.
Pour ce qui est des partenariats, N26 s’est associée avec quelques-unes des fintechs les plus innovantes du marché, dont Younited Credit pour lancer en décembre dernier son offre de crédit à la consommation en France. Nous avons été pionniers sur ce segment ! De nouveaux partenariats viendront étoffer l’offre de N26 dans les prochains mois.
Plus généralement, l’innovation a été le moteur de N26 en France. Parmi les nombreuses innovations, N26 propose depuis peu Espaces, des tirelires numériques qui évolueront très rapidement, Apple Pay, N26 Metal ou encore une version de 3Dsecure où l’empreinte digitale suffit.
Nous sommes plus 500 collaborateurs (de plus de 50 nationalités différentes) à travailler dans nos bureaux à Berlin, à New York et depuis peu à Barcelone. Pour le moment, la plupart des équipes dédiées à la France (environ 60 personnes, dont le service client) sont encore à Berlin mais progressivement certains postes seront basés à Paris.

Quelles sont les particularités françaises auxquelles N26 a dû faire face pour conquérir le marché ?

Au final, nous observons que les marchés en Europe sont relativement similaires. Les Français font partie des mieux équipés en matière de smartphones et sont les plus prompts à sauter le pas du digital.
Les particularités sont surtout réglementaires (comme pour les autres marchés) : beaucoup de réglementations demandent des ajustements locaux.
Petite anecdote : les Français sont les seuls en Europe à appeler “RIB” les IBAN et à devoir les fournir en version papier. Nous avons donc développé la fonctionnalité pour permettre aux clients d’imprimer leur IBAN… pardon leur RIB.

Quels sont vos routines internes pour avancer de façon cohérente dans les 17 pays dans lesquels vous êtes présent ?

N26 est maintenant présent dans 18 pays ;).
D’abord philosophiquement nous pensons européen voire global tout le temps. L’anglais est la langue de travail systématique afin de permettre l’échange entre les différentes équipes locales et internationales.
Ensuite lorsque nous développons des produits ou abordons un problème, la première question posée est de savoir combien de pays pourront en bénéficier. À ce titre, des produits comme Espaces ou le partenariat avec TransferWise sont de parfaits exemples où un seul produit peut être proposé directement dans 18 pays. De la même manière, la fonctionnalité pour imprimer le RIB est aussi disponible (et utilisée) dans les autres pays.
D’un point de vue organisationnel, nous essayons de toujours factoriser au mieux nos ressources à la fois pour les optimiser mais aussi pour être certain que les best practices bénéficient à l’ensemble. Par ailleurs les équipes locales échangent beaucoup entre elles. C’est d’ailleurs pour cela que je suis, comme les autres country managers, présent à Berlin tous les débuts de semaines.

Quels sont les outils que vous utilisez pour échanger et travailler de façon plus fluide entre les différents pays et les différentes équipes ?

Nous utilisons différents outils selon les situations. Un point intéressant pour commencer est que nous n’avons pas de ligne fixe. Slack, Hangout et/ou Zoom sont très utiles pour la partie synchrone. Nous avons également de nombreuses routines que nous adaptons continuellement afin de faire du “knowledge sharing” toutes les semaines sur les différents sujets. Enfin plus simplement, Whatsapp est très efficace pour communiquer de façon rapide au sein de groupes restreints.

Quels types de profils recrutez-vous chez N26  ?

N26 recrute tous les types de profils. Il y a deux ans, nous étions à peine 100, maintenant plus de 500. L’innovation est notre moteur donc une grande place est faite au recrutement des développeurs mais pas uniquement.
C’est honnêtement difficile de ne pas trouver un type de poste pour lequel nous ne recrutons pas.
La seule condition : être motivé(e) et cool !
Dernière précision : il n’est pas nécessaire de parler allemand pour vivre à Berlin ou d’avoir travaillé dans la banque avant…

Quels sont vos 3 prochains gros projets ?

N26 est actuellement en plein lancement au Royaume-Uni. L’engouement est déjà important : 50 000 clients sont d’ores et déjà sur liste d’attente pour avoir accès au service en avance. Après le Royaume-Uni, ce sera au tour des Etats-Unis d’ici l’an prochain. Nous avons d’ailleurs déjà un bureau là bas et nous y recrutons aussi.
Nous souhaitons également développer notre gamme de produits et de fonctionnalités. Par exemple, Espaces, qui permet de créer des sous-comptes dédiés pour économiser pour des projets à court ou moyen terme, va bientôt offrir la possibilité de créer des sous-comptes partagés. D’autres projets majeurs devraient arriver à maturité dans les prochains mois. Dans un monde de plus en plus connecté, nous souhaitons répondre aux attentes de tous les utilisateurs qui souhaitent profiter d’une expérience bancaire simple, transparente et flexible.

Jérémie Rosselli, y a t il des applis Fintech dont vous ne vous passez plus ?

L’appli N26 bien sûr, qui m’est devenue aussi indispensable que WhatsApp ou Spotify ! Mais aussi Fluo, Bankin’ et Lynxo qui apportent chacune d’elle une vraie valeur ajoutée. Et Alan en ferait clairement partie si je devais avoir une mutuelle en France.
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