Succès de la ruée vers l’or vert voulue par Joe Biden

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Entre hausse massive des investissements dans la cleantech et attraction d’acteurs étrangers, le plan de Joe Biden est une réussite.

L’Inflation Reduction Act (IRA) entrait en vigueur il y a un an aux Etats-Unis. Package exhaustif de lois, de prêts, de crédits d’impôts et de subventions estimé à 400 milliards de dollars, pour attirer les acteurs de la cleantech, le projet du Président américain Joe Biden est un franc succès.

Les portefeuilles ont mordu à l’hameçon. L’argent coule à flot vers la cleantech et les annonces de nouvelles usines de batteries, de panneaux solaires ou de semi-conducteurs s’enchainent les unes après les autres. L’IRA a aussi attiré l’oeil des investisseurs étrangers, en quête d’une part du gâteau. Plusieurs géants asiatiques de la tech comme TSMC (Taiwan), Maxeon (Singapour), Honda (Japon), LG ou Hyundai (Corée du Sud) ont annoncé des projets industriels aux Etats-Unis.

Renaissance industrielle

Sur l’année passée, plus d’une centaine de projets industriels de large envergure ont été annoncés. En pèle-mêle, des usines de panneaux solaires, d’éoliennes, de semi-conducteurs, de véhicules électriques ou de batteries vont fleurir dans le pays.

L’IRA accélère la transition énergétique du pays, provoque de la croissance économique et lance une renaissance de l’industrie américaine”, analysait Gregory Wetstone, CEO de l’ONG Conseil Américain sur l’Energie Renouvelable. “Je ne pense pas avoir vu de ma carrière une loi avoir un tel impact sur le développement économique du pays”. Outre les centaines de milliards qui affluent en direction de la cleantech, plus d’une centaine de milliers de nouveaux emplois devraient émerger de cette frénésie ré-industrielle.

En attendant l’Union européenne

Le pouvoir d’attraction de l’IRA est en hausse” reconnaissait le Commissaire Européen en charge de l’économie Paolo Gentiloni, appelant le bloc à une réponse rapide. Car si la réponse Européenne peine à aboutir, les acteurs européens ne restent pas oisifs. Près d’une vingtaine de projets industriels outre-atlantiques sont menés par des entreprises européennes, à l’instar du constructeur Suisse de panneaux solaires Meyer Burger, qui vient d’annoncer mettre en pause ses projets en Allemagne pour se concentrer sur l’ouverture d’une usine dans le Colorado, un projet à 400 millions de dollars.

Je serais très heureux si l’Europe pouvait accepter plus rapidement cette nouvelle réalité climatique et apporter plus de soutien aux entreprises ici. Plus cela prendra du temps, plus il y aura d’investissements vers les Etats-Unis. Pas seulement de Meyer Burger, mais aussi des autres”, met en garde Gunter Erfurt, CEO de l’entreprise, dans les colonnes du Financial Times. Alors que l’Union butte encore sur les désaccords entre Etats (sur la question de l’inclusion ou non du nucléaire parmi les technologies propres, notamment), le bouillonnant secteur des startups européennes commence à porter son regard plus à l’Ouest.

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