Maif et Crédit mutuel inventent le dividende qui engage

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En créant le dividende sociétal, Crédit Mutuel Alliance Fédérale annonce qu’il mobilisera désormais 15% de son résultat, soit 500 millions chaque année, pour construire un monde plus durable et plus solidaire. L’assureur de Niort (Deux-Sèvres), Maif lance également un dividende écologique aux contours assez comparables. 10% des bénéfices, soit environ 10 millions d’euros chaque année, seront consacrés à la défense de la planète. Une nouvelle façon de concevoir le dividende. 

Le dividende, c’est ce que l’entreprise verse à ses actionnaires quand toutes les charges et participations sont payées et qu’il reste encore des bénéfices à partager. Deux grandes enseignes du monde mutualiste, dont les stratégies sont fixées par des sociétaires plutôt que des actionnaires, bousculent les codes en créant des dividendes, non pas à des fins d’enrichissement des actionnaires, mais en affectant des fonds à des objectifs sociétaux et écologiques. Les deux entreprises n’en sont pas à leur coup d’essai pour donner une couleur plus humaine au monde de la finance. Elles franchissent cette fois une marche supplémentaire.      

Mesure pérenne, simple et vérifiable   

          

Dans une campagne de communication orchestrée en pleine période de vœux, Crédit Mutuel Alliance Fédérale crée le dividende sociétal. Chaque année, 15% de son résultat net consolidé part du groupe (75 000 collaborateurs et 29 millions de clients, via 4 500 points de vente) sera consacré au financement de projets de transformation environnementale et solidaire. «Cette mesure pérenne, simple et vérifiable est un engagement sans précédent de plus de 2 milliards d’euros à l’horizon de notre futur plan stratégique 2027, » indique le Crédit Mutuel Alliance Fédérale. En rapprochant performance financière et utilité collective, « nous devons sortir d’une logique financière de court terme pour faire face aux exigences de l’environnement et de la solidarité. Les besoins de solidarité croissants, les transformations écologiques profondes appellent les entreprises à partager plus et avec le plus grand nombre, » affirme Nicolas Théry, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

«La performance économique et financière reste un préalable. Mais nous souhaitons aller au-delà et investir dans les transformations environnementales et sociétales aux côtés de celles et ceux qui ne sont pas suffisamment soutenus, » insiste Daniel Baal, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Faire évoluer les modèles de production

Le mode d’emploi de ce dividende sociétal s’appliquera en fonction de trois leviers. Appelé “Fonds de Révolution Environnementale et Solidaire“, l’outil n’aura pas d’objectif de rentabilité financière, sera entièrement réservé aux investissements résilients pour l’environnement et la solidarité. Sa première ambition sera de changer les modèles de production. Ce premier fond de révolution environnementale et solidaire captera 50% du dividende sociétal pour amplifier la transformation des modèles de production. L’ambition est de contribuer à la mise en place d’un appareil de production et d’infrastructures résilients sur le plan environnemental, prenant en compte l’exigence de solidarité.

Ce fonds sera lancé au second semestre 2023 et investira massivement dans des projets entrepreneuriaux. Il ne sera pas ouvert à d’autres investisseurs. 35% du dividende sociétal sera consacré à l’accompagnement des clients au service du climat et de l’inclusion. 15 % du dividende sociétal financera de grands projets de solidarité et de préservation de l’environnement au plus près des territoires.  

La deuxième action issue de ce dividende sociétal consistera à transformer les pratiques de la banque et de l’assurance en déployant davantage de services inclusifs. Enfin le troisième levier relève d’une activité de mécénat avec un soutien aux grandes causes locales, régionales et nationales, notamment au travers de la Fondation Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Restaurer la biodiversité et prévenir le dérèglement climatique

De son côté, la Maïf ne débute pas en matière de recherche d’impacts positifs pour la société et l’environnement. La mutuelle a déjà engagé des actions pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et s’est débarrassée de ses derniers placements financiers fossiles en gestion directe. Son siège est désormais alimenté grâce à la géothermie, et elle a été dans les premières compagnies d’assurances à favoriser le recours aux pièces d’occasion pour réparer les véhicules de ses sociétaires. Cette fois, elle veut franchir une étape supplémentaire : contribuer à la restauration des écosystèmes et de la biodiversité. Le nouveau dividende écologique de 10 millions d’euros par an doit servir à financer des actions écologiques concrètes, solidaires et en lien avec le métier d’assureur.

Concrètement, les bénéfices seront utilisés pour des projets de préservation et régénération de la biodiversité, notamment auprès des collectivités locales, des outils de prévention contre le dérèglement climatique au service des assurés (barrières anti inondation, portes étanches, consolidation des murs face à la sécheresse…) ou encore pour prendre des mesures en faveur du climat. Sixième assureur français pour l’automobile et l’habitation, MAIF assure 4 millions de sociétaires, pour un chiffre d’affaires de plus de 3,9 milliards d’euros.

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