Les Millennials : l’innovation dans le sang

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Lorsqu’il s’agit d’expliquer le manque de flexibilité des banques par rapport au marché, c’est souvent la question de leur structuration qui est invoquée. Pour autant, cette infrastructure imperméable au changement ne viendrait-elle pas d’un symptôme plus profond : l’incapacité à innover ?
Le comportement de ses architectes doit en effet également être remis en question. Selon Steve Streit, CEO de la fintech Green Dot qui propose à ses clients américains des cartes Visa et MasterCard prépayées, « It’s the personality of someone who choses banking as a career versus someone who wakes up and sees himself as an innovator or entrepreneur » (C’est la personnalité de celui qui choisit de faire carrière dans la banque contre celle de celui qui se réveille et se perçoit comme un innovateur ou un entrepreneur). Cette citation illustre le problème d’attractivité des banques aux yeux de ces innovateurs de talent qui gravitent dans la sphère digitale.

Les Millennials, cette tribu qui porte l’innovation

Cible principale des fintechs, les Millennials sont ces jeunes nés entre 1980 et 2000. Ces digital natives – par opposition aux digital immigrants – ont grandi en même temps qu’Internet s’est développé et n’ont donc pas le même rapport aux banques traditionnelles que les générations précédentes. Ceux-ci sont habitués à évoluer dans un monde digitalisé, bouleversé par l’Internet mobile et les réseaux sociaux. On peut alors facilement imaginer qu’un jeune talent technophile de la génération des Millennials préfère rejoindre une startup, voir même créer sa propre jeune pousse, plutôt que de rejoindre le monde des grandes institutions bancaires internationales qu’il perçoit comme moins ouvert au changement.
Les banques feraient face à un problème inhérent à leur culture d’entreprise qui va bien au-delà d’une discordance de code vestimentaire entre les baskets de Steve Jobs et les costumes à rayure des banquiers de Wall Street.

La désintermédiation par le P2P

A l’heure d’un système économique largement controversé, l’économie collaborative se présente de plus en plus comme une alternative viable dans de nombreux secteurs. Dans le domaine de la finance, comme dans celui des transports ou de l’hôtellerie, un phénomène de désintermédiation et de décentralisation de l’économie est à l’œuvre.
Il est rendu en grande partie possible par les plateformes de Peer-to-Peer (P2P). Le P2P permet à deux individus de réaliser une transaction directement, sans avoir à passer par une tierce personne ou une société. Il illustre aussi comment une innovation jumelée avec les nouvelles technologies peut justifier la création de startups performantes.

L’innovation, vecteur d’un nouvel esprit d’entreprise

Les fintechs ont bien compris : l’enjeu consiste à générer de l’innovation et, par voie de conséquence, un nouvel esprit d’entreprise. Mais accepter l’esprit d’entreprise, c’est également accepter le risque d’échouer comme en témoigne le fameux ratio des 90% de startups qui font faillite.
Les banques sont par nature peu adeptes du risque et, à cause d’un manque d’innovation dans leur culture d’entreprise, n’arrivent pas à attirer les jeunes talents. Un véritable cercle vicieux, selon une étude de The Economist Intelligence Unit, car à défaut de talent innovant, il n’y a pas de stratégie innovante et sans stratégie innovante, les banques ne peuvent prétendre à un « leadership » véritable en la matière.
Ce constat met en relief un actif beaucoup moins tangible des fintechs que leurs systèmes d’informations, mais tout aussi essentiel à leur performance : le capital innovation de ces nouveaux entrants est un véritable multiplicateur de la création de valeur.

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