OnlyOne mobilise 35 M€ pour devenir établissement de crédit

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La fintech verte OnlyOne vient d’obtenir un engagement d’investissement de 35 millions d’euros de la part de Global Emerging Markets. Une manière pour l’établissement de paiement de viser l’agrément d’établissement de crédit et de se développer à l’international tout en favorisant l’impact environnemental et sociétal de ses 3 000 clients.

Utiliser son compte bancaire en ayant un impact environnemental et sociétal positif : c’est le but de la start-up française OnlyOne. Fondée en 2018, cette dernière vient de conclure un engagement d’investissement de 35 millions d’euros avec le groupe d’investissement alternatif Global Emerging Markets (GEM). Une façon d’impulser l’entreprise, qui recense aujourd’hui 3000 comptes ouverts.

Trois ans pour atteindre l’entrée en bourse

Indirectement, ce financement représente pour OnlyOne l’occasion d’obtenir le statut de néo-banque. Pour décrocher ce dernier, un agrément d’établissement de crédit est en effet obligatoire. “L’objectif est clairement dans quelques années, de demander un agrément d’établissement de crédit. Parce que les fonds nécessaire sont colossaux. On parle de 5 millions d’euros minimum”, affirme Kamel Nait Outaleb, co-fondateur et président de la start-up. Une façon également pour l’entreprise de s’internationaliser : “Aujourd’hui, nous sommes en France. Nous allons faire une introduction dans d’autres pays européens, notamment la Belgique et l’Allemagne, dans les mois et années à venir”, ajoute-t-il. “Et l’idée est d’accélérer l’internationalisation en Europe, voire aux Etats-Unis”.

Si l’accord a été conclu au mois de novembre 2022, GEM s’est engagé à investir dans la fintech au moment où celle-ci sera entrée en bourse. OnlyOne a de son côté jusqu’en 2026 pour atteindre cette étape. Et le marché n’a pas été trouvé par hasard : “Il semblait intéressant de travailler avec eux”, explique le co-fondateur de l’entreprise. “GEM est un des fonds les plus connus sur les financements alternatifs de ce type. C’est un fond avec qui on pourra travailler à l’avenir. En général, quand ils investissent dans une start-up, il réinvestissent si cette dernière croît”.

Soutenir des causes grâce à ses transactions bancaires

OnlyOne compte ainsi attirer de nouveaux investisseurs, et continuer de promouvoir son mode de consommation à impact positif. Pour 6 euros par mois, chacun peut avoir accès à un compte bancaire plus respectueux de ses valeurs. “Nous finançons des projets grâce aux commissions d’interchange”, explique Kamel Nait Outaleb. Le principe ? A chaque transaction effectuée avec sa carte bancaire, une conversion en monnaie virtuelle (“les “Ones”), s’opère. Et le client peut choisir d’utiliser cette monnaie pour soutenir une cause, en suivant depuis une application mobile ce qu’il a pu financer grâce au montant de ses dépenses. 

Les diverses transactions bancaires peuvent ainsi servir à installer des ruches, ou encore à planter des arbres en France. A l’international, OnlyOne finance des vaccins pour des enfants en Afrique, ou encore contribue à la restauration des coraux. L’établissement financier a également pour projet de se pencher sur le reboisement des forêts qui ont été incendiées cet été en Gironde. “Pour un euro, ce sont 1,25 mètre carrés de forêt qui vont être reboisés”, explique Kamel Nait Outaleb, qui ajoute que l’objectif de la fintech “n’est pas de pousser à la consommation”. “Il est de dire qu’on utilise une carte bancaire au quotidien de toute manière”, affirme-t-il. “Et que nous utilisons une partie de ces commissions pour financer ces projets”.

Un système qui porte ses fruits : depuis sa création, OnlyOne a fait face à plus de 11 000 demandes d’ouvertures de comptes. Et environ 15% de ses utilisateurs utilisent cette dernière comme leur compte principal. 

En janvier 2023, la fintech lancera une offre destinée aux professionnels, en proposant de gérer les opérations classiques des entreprises (comptes cartes, virements, prélèvements). Le but ? Simplifier le quotidien des professionnels et de les aider à mieux s’engager. “Nous avons beaucoup de demandes de la part des entreprises”, affirme Kamel Nait Outaleb. “Pour travailler une politique de transition écologique et d’impact positif, le marché du professionnel doit se transformer”.

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