Parce que les fonds ne suffisent plus, place au « smart money »

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S’ils sont le nerf de l’amorçage, les fonds ne suffisent pour autant pas à garantir, à lui seul, le succès entrepreneurial. En effet, les porteurs de projets nécessitent aujourd’hui, bien au-delà de l’argent levé, un accompagnement pointu de la part de son ou ses investisseurs, et constitué non seulement d’un conseil constant, mais également d’une compréhension commune de son écosystème comme d’un goût si ce n’est d’une expérience partagé pour l’entrepreneuriat. En somme, les entrepreneurs d’aujourd’hui veulent du « smart money ». Charles Degand, co-fondateur d’Angelsquare fait le point sur ces nouvelles attentes, dans un écosystème où les fonds d’amorçage sont abondants et où la valeur se trouve désormais ailleurs… 

Des fonds qui affluent…

Selon le baromètre 2019 du capital risque en France réalisé par EY, le nombre d’investissements et le ticket moyen augmentent de manière continuelle, et ce à tous les stades de maturité des startups. Variant de 1,5 million d’euros en 2019 en Série A (vs 1,4 en 2018), à plus de 21 millions d’euros à partir de la Série C (vs 15,8 en 2018), le ticket moyen s’élève désormais à 6,8 millions d’euros. En 2019, les startups françaises ont ainsi levé pas moins de 5,03 milliards d’euros soit presque 40% de plus que l’année précédente. Un record donc. Et une conclusion : les fonds affluent de toutes parts.

…mais sont-ils intelligents ?

Les entrepreneurs le savent. Ils cherchent aujourd’hui autre chose. Des fonds certes, mais des fonds intelligents ! Car, ce « smart money », au-delà de faire entrer dans le champ du possible le projet entrepreneurial, porte également en lui une valeur considérable : adossé à son investisseur, souvent Business Angel, et surtout à son engagement intime dans la réussite de la startup, il se veut une aide précieuse pour faire face aux problématiques inhérentes à la création d’entreprise. D’ordre stratégique, RH, managérial ou encore commercial, elles peuvent, notamment par les primo-entrepreneurs, s’avérer nombreuses. De fait, ces derniers ont compris la nécessité de s’entourer, dès le démarrage, de personnalités présentant des compétences et une expertise en mesure de les aider à surmonter ces obstacles. Des compétences acquises d’ailleurs du fait d’une expérience soit sectorielle, soit entrepreneuriale, mais impliquant quoiqu’il en soit toujours une grande maîtrise des opportunités pertinentes comme des écueils potentiels à éviter.   

Cette valeur fondée toute à la fois sur l’empirisme et l’engagement, propres des Business Angels d’aujourd’hui, fait aujourd’hui grand défaut aux VCs plus traditionnels. Et pour cause, cantonnant souvent son rôle au board à un monitoring de la startup essentiellement porté sur l’analyse de son rendement, le VC limite naturellement la portée de son conseil, éloigné dès lors d’une légitimité dont les BA n’ont aujourd’hui plus à se justifier…

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