Prêt 60, le bon tuyau pour emprunter jusqu’à… 124 ans

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Il est encadré par la loi sous le terme de prêt viager hypothécaire. Mais si mal connu avec ces termes trop techniques. Alors Arrago le rebaptise Prêt 60 pour financer la dépendance, des travaux … ou un tour du monde à l’heure de la retraite!

Les 60 ans et + ne sont pas souvent la cible privilégiée des banques. Et pourtant leurs besoins spécifiques méritent quelque attention. Et ils ne seraient pas moins de 18 millions en France ! La start up Skarlett qui cherche à toiletter les relations entre les soixantenaires et leur banque a déjà remis au goût du jour le prêt viager hypothécaire dans son bouquet de propositions. A son tour, Arrago en fait une star montante en lui donnant un nom de scène : le Prêt 60.

La formule consiste à prêter de l’argent aux personnes âgées de 60 à 124 ans, pourvu qu’elles soient propriétaires d’un bien immobilier qui va venir garantir l’opération. Le montant maximal du prêt est défini en fonction de leur âge et de la valeur du bien. « Il n’y a pas de mensualités, pas de paiement jusqu’au remboursement, » prévient l’un des co-fondateurs d’Arrago, Alexis Rouëssé. Mais il n’y a pas de miracle non plus, les intérêts financiers sont capitalisés et le remboursement global se fait quand l’emprunteur le souhaite et au plus tard lors de la succession.

Une opportunité, surtout sur un marché de l’immobilier où la tendance est à la hausse. « Si jamais il y a une baisse, on a une protection pour ne pas mettre l’emprunteur et ses héritiers dans les ennuis, » souligne Alexis Rouëssé. « Contrairement au viager, il n’y a aucun intérêt au décès rapide. On ne fait pas de pari sur la mort ! » La démarche est aussi réversible avec des frais de remboursement anticipé plutôt plus faibles que les prêts classiques. Pas obligé non plus d’emprunter la totalité de la somme correspondant au bien : le montant est fixé en fonction du besoin et la garantie n’est alors sollicitée que sur une partie du bien.  

Pas d’impact sur le reste à vivre

« A partir de 60 ans, les banques traditionnelles renâclent à prêter. A 65 ans, elles arrêtent de prêter, » souligne Alexis Rouëssé. « Par ailleurs ce type de prêt n’impacte pas le reste à vivre de l’emprunteur. Il peut même favoriser l’inclusion bancaire, pour des personnes à faible revenu qui ont un bien même modeste. »

L’opération peut s’envisager à partir de 50 000 euros pour répondre notamment à des besoins de financement de la dépendance, de travaux d’adaptation du logement, ou encore favoriser l’entraide intergénérationnelle. « Quand l’âge moyen auquel les Français héritent est de 55 à 60 ans, bénéficier d’un apport personnel pour réaliser un premier achat peut être utile un peu plus tôt dans le parcours de vie. »  

Mais les motivations sont parfois plus légères, comme l’amélioration du niveau de vie ou même une irrépressible envie de tour du monde pour des aînés toujours gourmands de petites et grandes découvertes. Comme le prêt se contractualise devant notaire aux termes d’un acte authentique, il met logiquement à l’abri de tout abus de faiblesse.

Le produit existait jusqu’en 2012, opéré par le Crédit foncier. Arrago en relance une version au goût du jour depuis début 2023 ; « Nous avons déjà octroyé 1 million d’euros de prêt et reçu 500 demandes spécifiques. L’objectif est de réaliser une centaine de millions d’euros de prêts d’ici 12 mois, » anticipe Alexis Rouëssé.

Si courant en Angleterre

La participation d’Arrago au récent salon des seniors a permis de confirmer une information : peu de gens savent que ça existe ! Alors qu’en Angleterre, 7 milliards d’euros de prêts de ce type ont été accordés l’an dernier, tandis que la pratique se développe aussi en Italie, en Espagne au Portugal et au Pays-Bas.  Crée en 2017, co-fondée par Alexis Rouëssé, Thomas Bodereau, Guillaume Ruhlmann et Nathanaël Le Moal, Arrago travaille habituellement auprès des banques moyennes à améliorer leurs bilans. En 2022, elle a levé 5 millions d’euros de fonds propres et sécurisé 50 millions d’euros pour préparer la commercialisation de ce Prêt 60, distribué par une filiale du groupe Arkéa Alsace Lorraine.  

Arrago, qui compte une dizaine de collaborateurs, prévoit de passer son effectif à 20 personnes d’ici la fin de l’année. « Ce pan de notre activité occupe au moins 95% de notre temps. Nous comptons l’améliorer encore au fil du temps avec des possibilités de déblocages successifs et ou autres options. Et nous préparons aussi le lancement d’autres produits qui existent dans le reste du monde mais pas en France. »


Les généralités sur le prêt viager hypothécaire

Si aujourd’hui il y a encore très peu de personnes qui bénéficient du prêt viager hypothécaire, c’est bien parce qu’il y a peu d’informations à ce sujet. En réalité, il existe plusieurs établissements financiers qui proposent à leurs clients du 3e âge, de bénéficier de ce service.

Par exemple, vous pouvez tout savoir sur le prêt Jubilé qui n’est autre qu’une forme de prêt viager hypothécaire proposé par le Jubilé. Ce type de prêt permet aux bénéficiaires d’emprunter entre 20 et 50 % de la valeur estimée de leur bien immobilier à hypothéquer.

Comme vous pouvez vous en douter, le pourcentage varie en fonction de l’âge de l’emprunteur, de son sexe et aussi de la valeur du bien. Le prêt peut porter sur une résidence principale, sur un bien immobilier en location à usage d’habitation ou encore sur une résidence secondaire.

La cible du prêt viager hypothécaire s’avère être les personnes de plus de 65 ans propriétaires d’un bien immobilier à usage d’habitation. En plus de la somme à emprunter, ces personnes pourront bénéficier de plusieurs avantages très intéressants. Il ne tient qu’à vous de vous renseigner davantage à ce sujet, pour savoir dans quelle mesure bénéficier de ce crédit.

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