Les robo-advisors, amis de l'épargne de demain

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Une étude sérieuse, en profondeur, sur les robo-advisors, nous avait-on promis. Promesse tenu à la lecture de ce rapport d’études, publié par Finance Innovation et le cabinet de conseil Chappuis Halder & Co. Deux acteurs de la finance, soucieux de dresser un juste état des lieux d’une notion qui prête à tous les fantasmes.
La question des robo-advisors, FinTech Mag l’a par le passé abordé autour de thématiques très diversifiées comme l’impact sur les parts de marché, sur les CGPI ou encore leurs atouts.
Parce qu’elle postule un horizon nouveau pour l’épargnant, transparent, moins cher et plus fiable, FinTech Mag s’arrête de nouveau sur ces robo-advisors. Cet article est le premier d’une série consacré à cet état des lieux.

Les robo-advisors répondent aux attentes des nouveaux profils d’épargnants

Un constat, d’abord, celui d’un contexte favorable à l’émergence de ces outils de gestion de portefeuille. L’évolution de la réglementation, avec notamment en Europe la directive MIF II (Marchés d’Instruments Financiers), combinée à la révolution numérique, créent les conditions optimales pour toucher de nouveaux épargnants qui attendent des services plus adaptés à la singularité de leur profil. Les robo-advisors sont la réponse aux attentes de cette population « mass affluent » (75 000 euros d’avoirs financiers / 3 500 euros de revenu) qui représenterait 2 à 3 millions de foyers en France.

Un marché français encore à la traîne

Un autre constat ensuite, à défaut d’être une surprise. Le marché des robo-advisors est plus dynamique de l’autre côté de l’Atlantique où trois principaux « pure players » ont levé plus de 500 M$. Et où en parallèle, les acteurs traditionnels bancaires développent leur offre propre développant des partenariats avec les startups.
En France, les leaders de ce marché sont apparus très récemment (Advize en 2012, Fundshop en 2014) et disposent de faibles capitaux (moins de 5M€ par an de levée de fonds). Un frein certain pour se développer rapidement dans une économie où le coût d’acquisition client reste élevé.
Résultat : un déficit de visibilité qui impacte le recrutement des clients. Les robo-advisors représentent aujourd’hui en France moins de 100 M€ d’actifs sous gestion, généralement en assurance-vie, le produit préféré des épargnants.

Une plus grande maîtrise de l’expérience utilisateur

Plusieurs facteurs, cependant, plaident pour son développement : le coût moindre des robo-advisors, qui permettent de toucher 94 % de la population française ; la simplification de la gestion de la relation client, rendue possible par la digitalisation des services ; l’automatisation, enfin, de la connaissance client avec un meilleur ciblage au recrutement et un profilage plus précis dans le conseil et le suivi de la relation.

Les acteurs traditionnels de plus en plus intéressés par les robo-advisors

Acquisitions, partenariats, création pure, aux Etats-Unis, de grands acteurs traditionnels ont déjà fait leur marché ou lancé les dés. En France, le mouvement s’accélère et des acteurs comme le Crédit Mutuel Arkéa, La Financière de l’Échiquier ou Amundi se positionnent. Banques de détail, banques privées, CGP, sociétés de gestion, courtiers en ligne… À terme, toutes les institutions financières traditionnelles vont être impactées par l’arrivée des robo-advisors.
Plutôt qu’une menace, accueillons-les comme nos nouveaux amis et donnons-leur une chance de prouver leurs bienfaits.
(C’était un message du comité de défense des robots-advisors…)
(Épisode 2 à suivre…)

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