Les robo-advisors, une espèce plutôt diversifiée

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Troisième et dernier volet de notre série d’articles consacrée au rapport de l’étude sur les robo-advisors et l’épargne publié par Finance Innovation et le cabinet de conseil Chappuis Halder.

Robo-advisors : un positionnement B2C et B2B2C

Les robo-advisors français sont en rupture par rapport aux plateformes d’aide à la gestion purement B2B qui s’intègrent dans les systèmes de gestion ou les systèmes bancaires.
Dans une dynamique de développement, les robo-advisors B2C s’orientent de plus en plus vers un modèle B2B2C. Ils deviennent ainsi partenaires et/ou fournisseurs de réseaux de CGP et des réseaux traditionnels (banques et assurances) qui enrichissent ainsi leur offre digitale.

Des propositions de valeurs différentes

Les robo-advisors qui proposent de la gestion discrétionnaire ont obligatoirement en France, le statut de société de gestion. Aujourd’hui, seule la société Yomoni détient cet agrément, qui lui permet de proposer à ses clients une gestion pilotée sur plusieurs supports : Assurance- vie, PEA, Compte-titres…
Les robo-advisors comme We Save et Nalo proposent quand à eux une gestion déléguée sur les assurances-vie; ils ne peuvent, en revanche, pas encore gérer les encours de leurs clients sur les autres supports (de type PEA, Comptes-titres…).
Enfin, la majorité d’entre eux (Investissima, Marie Quantier, FundShop, Advize), aide leurs clients à prendre de bonnes décisions d’investissement. Ce sont des conseils en investissement financier.
Seule la startup Grisbee propose à ce jour une approche globale du conseil patrimonial : allocation des actifs, défiscalisation, précautions en prévision de leur retraite…

Des degrés d’automatisation et des mandats divers

Autre facteur différenciant, le degré d’automatisation dans l’allocation d’actifs. Des plateformes comme Marie Quantier ou Fundshop automatisent la recommandation et la proposition d’allocation d’actifs, tandis que d’autres plateformes comme Advize ou Yomoni privilégient l’humain en mettant à disposition une équipe de gestion.
Enfin, certaines startups surveillent les portefeuilles financiers et accompagnent leurs clients dans leurs investissements (Investissima ou Fundshop par exemple), quand d’autres gèrent directement leur compte (Nalo, WeSave…).

Les robos-advisors adoptent des modèles d’affaires différenciés

Les robots-conseillers français se distinguent également par le degré d’ouverture de leurs offres, du simple produit d’un assureur à la souscription de plusieurs contrats différents. En ce qui concerne la personnalisation du conseil ou de la gestion, les robots sont très différents, certains proposant du sur-mesure, d’autres des profils de risque types.
Compte tenu de la diversité des placements possibles et des faibles frais, les robo-advisors proposent aujourd’hui d’investir essentiellement dans les fonds indiciels cotés (trackers). Traditionnellement, les robo-advisors français se rémunèrent en prélevant un pourcentage des encours conseillés ou gérés de leurs clients. L’autre modèle, celui de la rémunération par abonnement, se retrouve essentiellement chez les plateformes de conseil.

L’expérience client enrichie, une réelle opportunité pour les institutions financières traditionnelles

Digitaliser la relation client, c’est aussi l’enrichir.
Amélioration de l’interaction (plus grande régularité, mise à jour des informations clients plus fréquentes, etc…), profilage du conseil en fonction du client à un instant T, réduction des coûts et du temps passé par les conseillers malgré la délivrance d’un conseil personnalisé à une population étendue…
Pour un banquier privé, un assureur ou un CGP, développer ou faire l’acquisition d’un robo-advisor, c’est choisir se recentrer sur l’essentiel : la relation client, la compréhension du projet de vie et du projet patrimonial de son client.
 
(C’était le dernier message du comité de défense des robos-advisors…)
(Vous pouvez maintenant éteindre votre ordinateur et lire un livre)
 
 

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