Du minitel à la fintech, le grand écart de BD Multimedia

Contenu sponsorisé

Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Nouveau rebondissement pour BD Multimedia. L’entreprise parisienne s’apprête à suivre la tendance et aspire à devenir une néobanque. Une levée de fonds de 6 à 7 millions d’euros, de nouveaux investisseurs et un nouveau nom sont au programme. L’année 2017 est de toute évidence une année charnière pour BD Multimedia.

BD Multimedia, ce géant du minitel

Né en 1986, période faste du minitel, BD Multimedia est un acteur-clé de l’édition télématique. Puis en 2000, elle change d’activités et devient une SSII auprès des PME et PMI, mais également pour les entreprises de téléphonie. En 2007, nouveau changement. BD Multimedia se tourne vers le micropaiement et lance StarPass, une solution de paiement très prisé dans l’univers du gaming.
En 2011, l’entreprise Toneo First, une carte MasterCard prépayée sans compte bancaire rachetée auprès de Central Telecom. Deux ans plus tard, c’est au tour de PayDuo (une solution de paiement pour applications mobiles, NDLR) de venir compléter les services innovants de BD Multimedia.
En 2015, l’entreprise se voit attribuer le statut d’établissement de paiement par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) et se réinvente. Elle est désormais une plateforme de paiement en ligne.
Cotée en bourse depuis 2007, l’entreprise change d’ADN pour la énième fois et se tourne vers la Fintech. « Le temps est venu d’accélérer cette mutation : c’est le début de l’histoire, nous devenons une entreprise 100 % Fintech » explique Jim Dorra, directeur général délégué aux services de paiement (et fils du fondateur de BD Multimedia, NDLR).

Du micropaiement en ligne à la néobanque, il n’y a qu’un pas

Un cap que BD Multimedia espère franchir haut la main ! Comme ses précédentes offres, les services proposés par la fintech seront à forte valeur ajoutée et basés sur les technologies les plus récentes.
Forte de ses 10 ans de success-story à travers StarPass, la solution de micropaiement par SMS et par numéro surtaxé, elle enclenche la vitesse supérieure. D’abord avec la plateforme d’encaissement multidevise Payement.net, puis avec la fameuse carte prépayée Toneo First.
Un moyen de paiement ultra pratique pour apprivoiser les particuliers et les professionnels
Toneo First permet de retirer de l’argent ou de régler ses achats en France et même à l’étranger. Et pour la recharger, il y a plusieurs solutions : acheter des recharges en cash (valeur maximale 250 €), par virement ou par carte bancaire, par transfert entre comptes ToneoFirst.
Comment faire pour s’en procurer ? Il suffit de commander le pack sur le site officiel ou de se rendre auprès d’un des 30 000 partenaires de la néobanque (bureaux de tabac, commerces de proximité, stations-service, etc.). Cela coûte 15 €, puis 5 € par mois. Sans engagement, toutefois.
Dans sa métamorphose en néobanque, BD Multimedia prend ses marques dans un segment du secteur financier en plein boum. L’ambition ? Faire concurrence à Morning, au Compte Nickel et au Compte C-zam.

Une nouvelle identité, de nouvelles perspectives

Premier défi pour BD Multimedia, trouver un nouveau nom qui sonne Fintech. La mission a déjà été confiée à une agence de branding.
Deuxième défi, trouver des investisseurs. Avec l’aide d’AEC Fintech, elle espère lever entre 6 et 7 millions d’euros pour lancer sa néobanque. Selon Bernard Sheikboudhou, directeur du développement commercial : « Nous avons écarté pour l’instant le recours au marché boursier. Nous voulons bâtir quelque chose de pérenne et avons besoin de partenaires capitalistiques, industriels ou institutionnels ».
Quel public est ciblé ? Avec sa carte sans compte bancaire, il s’agit des près de 3 millions de Français interdits bancaires ou sans accès aux services financiers. Les professionnels et notamment les micro-entrepreneurs sont eux aussi courtisés, car la néobanque simplifie considérablement les transactions.
BD Multimedia vise l’émission de 2500 à 3000 cartes prépayées par mois début 2018 et 200 000 clients en 2020. Elle joue la carte de la rapidité pour convaincre futurs partenaires et clients. Moins de formalités et une carte opérationnelle quasi instantanément, tout le monde y trouve son compte !

Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

La newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter, pour ne rien rater des grandes tendances et des transformations du secteur !