La fintech Russe Revo bouscule le monde du crédit

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Avec ses 1,5 million de demandes de crédit acceptées et plus de 70 millions d’euros de prêts accordés ces deux dernières années, Revo met des bâtons dans les roues des acteurs traditionnels de crédit russes.

Revo repense le crédit à la consommation et fait concurrence aux acteurs traditionnels

Depuis son ascension en 2015, la startup Revo, fondée par Irina Shvakman, une ancienne de McKinsey est devenue en deux ans une référence russe dans le crédit à la consommation. Pourquoi ? Contrairement aux établissements traditionnels, la fintech permet d’accélérer les procédures de demande de crédit. Concrètement, le dépôt de dossier se fait en deux minutes et la réponse est obtenue en cinq secondes. Du jamais vu ! Selon les propres propos de la fondatrice, c’est un achat instantané.
Disponible dans 2300 magasins, Revo est présente dans les domaines suivants : articles de sport, optique, pharmacie, diagnostics médicaux, clinique, rayon enfant et récemment voyage.
Comment ça marche ? Les magasins partenaires mettent à la disposition du client une tablette spécialement programmée pour insérer ses coordonnées. Ces informations sont analysées en temps réel par la base de données de Revo. Ainsi, le client peut repartir immédiatement avec son article si sa demande est acceptée. Son sérieux et sa capacité de remboursement ont été passés au crible.
La réponse est positive ! C’est Revo qui se charge d’avancer le montant des achats.

Quand Revo redistribue les cartes du prêt instantané

Dans le détail, les dépenses des utilisateurs de Revo pour les articles de sport montent en moyenne à 160 euros si la moyenne nationale est de 99 euros. Dans l’optique, elles sont de 154 euros contre 78 euros. Puis, dans le milieu de la pharmacie : 88 euros contre 6 euros. Pour les diagnostics médicaux : 84 euros contre 31 euros. Dans le secteur clinique : 73 euros contre 44 euros. Et pour le rayon enfant, les dépenses sont de l’ordre de 70 euros alors que la moyenne en Russie est de 17 euros.
Ces chiffres éloquents démontrent le succès de la fintech. Avec des taux d’intérêt de 5 à 10 % et des frais de dossiers de 40 cents (30 roubles), les magasins comme les clients sont sous le charme.
Pour l’heure, Revo préfère ne pas s’attaquer aux crédits immobiliers et automobiles. Et pour cause ! Les taux d’intérêt dans ces domaines se situent entre 10 et 25 %. Ne couvrant que les dépenses courantes avec des tickets moyens de 85 euros ou 6000 roubles, Revo limite les fraudes massives.

Un mix de nouvelles technologies qui séduit les consommateurs

Si Revo révolutionne autant le système de prêt russe, c’est grâce à son dispositif de vérification des données. Celui qui permet de réduire au minimum les risques de défaut de paiement, 5 à 6 % selon Irina Shvakman.
Comment ? Agence de passeports volés, bureaux de crédit, opérateurs mobiles, réseaux sociaux, Revo fait appel au meilleur de la technologie pour analyser la capacité de remboursement du client. Et par la même occasion, réduire les couts. « Téléphone portable, data base et cloud : nous avons vite recouru à ces technologies montantes que les acteurs traditionnels n’utilisaient pas » soutient Irina Shvakman.
Aujourd’hui, Revo est rentable et espère arriver à 5 millions de demandes de prêt dans les 18 prochains mois. Grâce notamment aux 20 millions de dollars de fonds levés auprès de Baring Vostok.
Revo illustre à la perfection le dynamisme de la Fintech russe. Nous y croyons. D’autres jeunes pousses emboiteront le pas !
 

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